Zusammenfassung der Ressource
Séance 1 - Les personnes physiques :
l'existence de la personnalité juridique
- L'apparition de la personnalité juridique
- Le principe : la naissance
- Enfant né vivant (respire) et viable (organes nécessaires)
: existence de la personnalité juridique
- Si l'enfant remplit ces conditions, sa naissance doit
être déclarée à l'état vicil dans les 5 jours
- À défaut un jugement devra être rendu pour constater la naissance
- Enfant mort-né : absence de personnalité juridique
- Les parents peuvent tout de même demander à
l'officier d'état civil un acte d'enfant sans vie
- L'exception : la conception
- L'enfant peut acquérir la personnalité juridique alors qu'il est simplement conçu
- Il peut être titulaire de droits si son intérêt l'exige (art. 725 du Code civil)
- Période retenue s'étend du 300ème au 180ème jour avant la date de naissance (art. 311 du Code civil)
- Le statut de l'embryon et du foetus
- Le statut de personne dénié
- 3 éléments montrant que l'embryon et le foetus ne sont
pas considérés comme des personnes
- Une femme enceinte a la possibilité de recourir à une IVG
- Un foetus ne peut pas être victime d'un homicide volontaire (Ass. Plen, 29 juin 2001)
- La recherche est autorisée sur les embryons surnuméraires, tout comme leur destruction
- Le bénéfice d'une certaine protection
- Par exemple la CJUE a reconnu que la dignité humaine était applicable à l'embryon humain in vitro
- La disparition de la personnalité juridique
- La mort de la personne
- Le décès
- C'est le médecin qui établit qu'une personne est morte
- Le décès est prononcé en présence d'une mort cérébrale
- L'acte de décès est dressé par l'officier de l'état civil de la commune où le décès a eu lieu
- L'absence de droit à mourir en France
- L'euthanasie et le suicide assisté sont interdits en France
- Cependant le législateur a pris des mesures pour améliorer le sort des personnes en fin de vie
- Règlementation des soins palliatifs pour les maladies incurables
- Le patient peut refuser les soins pour s'éteindre plus tôt
- La nutrition et l'hydratation artificielle constituent des traitements
- Le médecin peut décider de les arrêter pour accélérer la mort du patient
- Le respect dû aux morts et aux restes humains
- Art. 16-1-1 du Code civil consacre le respect dû au corps humain
- Illustration : Cass. Civ. 1ère, 16 septembre 2010, Our Body
- L'incertitude sur la survie de la personne
- La disparition
- La personne a disparu dans des circonstances de nature à mettre sa vie en danger
- Un jugement déclaratif de décès doit être prononcé et est
mentionné sur les registres de l'état civil
- Les effets sont ceux du décès
- Si la personne réapparait, elle peut demander l'annulation du jugement
- Une requête collective peut être dressés si plusieurs personnes ont
disparu au cours du meme évènement (ex : crash d'avion)
- L'absence
- La présomption d'absence
- Il n'est pas question de considéré la personne comme morte mais il faut organiser ses affaires
- Le juge peut désigner une ou plusieurs personnes pour représenter la personne absente
- Si la personne réapparait, elle peut demander au juge de mettre fin aux mesures prises
- Si la preuve du décès est apportée, les mesures prennent fin
- La déclaration d'absence
- Il s'est écoulé suffisamment de temps pour que l'on puisse considérer que la personne est morte
- L'absence peut être déclaré par le TJ lorsqu'il s'est écoulé
- 10 ans depuis le jugement constatant la présomption d'absence
- À défaut de jugement, 20 ans depuis que la personne a cessé de paraître au lieu de son domicile
- Le jugement est retranscrit sur les registres de décès
- La requête est non-avenue lorsque l'absent réapparait ou que la date de son
décès est établie antérieurement au prononcé du jugement