Erstellt von Hanna Schumacher
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Frage | Antworten |
Que préconise la théorie de la frustration-agression? Qui l'a élaborée? | La théorie de Dollard, Doob, Miller et al. établit qu'il y a une relation causale universelle entre la frustration et l'agression. L'agression présuppose toujours de la frustration et la frustration engendre toujours une forme d'agression. |
Qu'est-ce que la frustration? A quoi est relative l'agression? | La frustration est le résultat d'une action ou d'une situation empêchant l'individu d'atteindre le but qu'il s'est fixé. L'agression qui en résulte est relative à l'intensité de la frustration et à l'importance de l'activité bloquée. |
Décrire brièvement l'expérience sur la frustration-agression des enfants. Qui l'a réalisée? | Il s'agit d'une expérience de Barker et al.: Des enfants doivent soit patienter pour pouvoir jouer avec des jouets qu’ils voient derrière une vitre soit peuvent joueur tout de suite. On observe que les enfants qui ont dû attendre jettent plus souvent les jouets par terre ou contre le mur. |
Quelle est la théorie de Berkowitz sur l'agression (+schema)? En quoi diffère-t-elle de celle de Dollard et Doob? | Selon Berkowitz, ce n'est pas tant la frustration qui génère l'agression mais une expérience désagréable au sens large qui donne lieu à un affect négatif qui active ensemble émotions + fonctions cognitives supérieurs qui à leur tour engendrent l'agression. |
Quel est le rôle des fonctions cognitives supérieures dans l'agression (+définition)? | Les fonctions cognitives supérieurs sont une prise d’information dans le contexte qui donne du sens à l’expérience désagréable et qui oriente ainsi la réponse. Le contexte fonctionne comme un fournisseur d’indices évocateurs qui orientent le comportement et donc déterminent s’il convient de répondre par une agression ou non. |
Décrire l'expérience de "l'effet d'arme" (sans résultats)? Qui l'a réalisée? | Berkowitz et Lepage. VI1: (expérience désagréable) un compère provoque le sujet ou ne le provoque pas. VI2 : (élément contextuel) arme à feu présente dans la salle associée au compère (c’est à lui) VS. arme à feu présente dans la salle non associée au compère (utilisée pour d’autres expériences) VS. pas d’arme à feu (rien) VS. raquette de badminton. VD: les sujets peuvent envoyer des chocs électriques au compère dans une tâche ultérieure. |
Décrire les résultats de l'expérience de "l'effet d'arme"? | 1. Les sujets donnent toujours plus de chocs électriques lorsqu'ils ont été provoqués que lorsqu'il ne l'ont pas été. 2. Quand ils ont été provoqués, les sujets donnent plus de chocs lorsque l'arme appartient au compère. Sans provocations, il n'y a pas réellement de différence. |
Quelle est la théorie de l'agression de Zillman et Bryant (+schéma)? | Pour ces auteurs, ce n'est pas la frustration seul ni le fait de subir une expérience désagréable qui engendre l'agression mais c'est l’activation physiologique qu’une expérience désagréable produit qui est déterminante. Dans cette théorie, il y a la nécessité de l'activation. Schéma: expérience désagréable, frustration ou autres facteurs d'activation (p.e.exercice) engendre une activation physiologique qui va donner lieu à l'activation des fonctions cognitives supérieures (qui prennent les infos dans le contexte) pour donner ensuite agression ou non. |
L'activation physiologique dans la théorie de Zillman et Bryant doit-elle être présente jusqu'à la résolution du schéma par l'agression? | Non. Elle ne doit être présente que pour activer les fonctions cognitives supérieures, puis elle peut disparaître car il y a un transfert d'activation une fois ce seuil atteint. |
Décrire la première expérience de Zillman et Bryant sur la durée de l'activation (sans tâche additionnelle)? | VI: niveau de l’activation physiologique (rythme cardiaque) - Activation forte: faire de la bicyclette - Activation faible: enfiler des jetons sur un fil. Mesures physiologiques de la persistance d’activation (rythme cardiaque) : persistance après 2 minutes mais pas 6 minutes. |
Décrire l'étude principale de Zillman et Bryant (suite de la première expérience) sur la durée de l'activation sans résultats? | VI1: niveau de l’activation physiologique (rythme cardiaque) - Activation forte: faire de la bicyclette - Activation faible: enfiler des jetons sur un fil. Tâche: bataille navale à deux (un compère + bataille truquée) par interphone, et après moins de 2 minutes le sujet perd un bateau. VI2: provocation insultante «Quel imbécile, il me dévoile la solution» VS. pas de provocation, remarque neutre. VD: nouvelle bataille navale après 6 min lors de laquelle le sujet a le droit d'envoyer des perturbations au compère (bruits négatifs dans les oreilles). |
Décrire les résultats de l'étude principale de Zillman et Bryant sur la durée de l'activation? | Avec activation (première bataille navale quand le rythme cardiaque est encore élevé) : les provocation augmentent la fréquence et l'intensité agression du compère par le sujet. PAR CONTRE : pas de différence entre les sujets provoqués et non provoqués lorsqu’il n’y a pas d’activation physiologique (2e bataille navale rythme cardiaque normal), mais différence entre provoqués et non provoqués lorsque l’activation physiologique est présente. |
Que peut-on conclure de l'expérience de Zillman et Bryant quand au rôle de l'activation physiologique dans le comportement d'agression? | La présence de l’activation n'engendrant pas la même quantité d'agression dans les deux contextes sociaux (avec et sans provocation), on peut en conclure que c’est la SIGNIFICATION donnée à l'activation (grâce au contexte) qui compte pas le fait d’être activé physiologiquement. |
Donner la définition des émotions et des affects? | Affects: Etats mentaux qui s’imposent automatiquement et dont la nature est intrinsèquement plaisante ou déplaisante et impliquant un certain degré d’éveil physiologique (sensation, humeur, etc.) Emotions: processus constitués de différents composants organisés en un ensemble cohérent, qui intègrent les affects mais qui relèvent d’un NIVEAU COGNITIF SUPERIEUR (comporte évaluation cognitive, élément motivationnel, élément neuro-psychophysiologique, etc.) |
Qu'est-ce que l'effet de "missattribution" d'états corporels internes? | Quand la condition de l'activation physiologique est remplie, il s'en suit naturellement une recherche dans le contexte social d’explications à cette activation. La "missattribution" (faux facteur de cause) est le fait de rattacher à cette activation toute émotion ou autre ressenti comme en étant la cause correspondante. Il s'agit d'un cas particulier d’attribution d’un état interne pour lequel on recherche une cause ou une explication. |
Expliquer l'exemple de l'attraction sexuelle dans la "missattribution"? | Dans le contexte de l'attraciton sexuelle, on peut donner sens à l’activation en termes d’attraction physique ou sexuelle en transférant sur la personne qui nous attire en tant que cause de l'activation. « Si je suis physiologiquement activé et qu’il y a quelqu’un, c’est qu’il doit être la source de l’activation. La raison en est que je dois être sexuellement excité par cette personne». |
Décrire l'expérience de "missattribution" avec les hommes qui traversent un petit/grand pont (sans résultats)? Qui l'a réalisée? | Dutton et Aron: Des sujets masculins traversent un pont et sont attendus par un/une expérimentateur(trice) qui leur demande de répondre à un questionnaire sur le pont et autres contenus. VI: (activation physiologique) petit pont rigide = pas d'activation VS. grand pont de cordes suspendues = activation. VD: l'expérimentateur/trice laisse un numéro de téléphone pour que les sujets puissent l’appeler si ils veulent en savoir plus sur l’étude ➞ si attirés sexuellement devraient téléphoner plus. Les sujets peuvent accepter ou non de prendre le numéro et téléphoner ou non. |
Décrire les résultats de l'expérience de Dutton et Aron sur la "missattribution" (pont)? | Quand l'expérimentateur est une femme, les sujets non activés (petit pont) et activés (grand pont) acceptent presque tous le numéro (73-78%). Quand il s'agit d'un homme, presque aucun de prend le numéro (30-27%). PAR CONTRE,quand l'expérimentateur est une femme, les sujets activés (gd pont) appellent beaucoup plus que les sujets non-activés (pt pont). Quand l'expérimentateur est un homme, les sujets activés ou non appellent peu. On peut en conclure que les sujets activés pensent qu'ils le sont parce qu'ils sont sexuellement attirés par l'expérimentatrice alors que c'est un faux facteur (missattribution). Le vrai facteur est le pont. |
Que se passe-t-il dans la 2e version de l'expérience du pont si l'expérimentaTRICE au lieu d'aborder les sujets directement après la traversée du pont, les aborde 10 min plus tard? | En laissant passer 10 minutes, elle empêche le transfert d'activation du pont sur elle même (missattribution) et seuls 37% des sujets l'appellent contre 67% quand elle intervient immédiatement. |
Décrire l'expérience sur la missattribution dépendante de la beauté de celui qu'on utilisé comme cause (sans résultats)? Qui l'a réalisée? | White, Fishbein et Rutstein : Les sujets pensent participer à une tâche sur les similarités/différences dans les jugements et appréciations des autres. Les sujets font toutes sortes de tâches, dont une physique à la fin de la série. VI1 : (manipulation de l’activation) activation forte: 120s de course VS. activation faible: 12 s de course. Les sujets anticipent une interaction avec une partenaire (compère). Ils voient une vidéo de la partenaire future. VI2 : (manipulation de la beauté de la compère) compère attirante VS. pas attirante. VD : Traits (13), attirance physique (4) et romantique (4). |
Décrire les résultats de l'expérience sur la missattribution dépendante de la beauté de celui qu'on utilisé comme cause? | 1. De façon générale, la compère attirante est mieux évaluée que la compère peu attirante. 2. Les sujets en activation forte évaluent mieux la compère attirante que les sujets en activation faible. 3. PAR CONTRE les sujets en activation forte évaluent MOINS BIEN la compère peu attirante que les sujets en activation faible. CONCLUSION : attribution de l’activation à la compère si elle est attirante mais surtout pas si elle est repoussante! |
Comment et dans quelles situations de santé la missattribution peut-elle être utilisée à des fins thérapeutiques (explication générale)? | Lorsque l’on souffre d’états internes bizarres, il peut y avoir un manque d’explications disponibles (ou une attribution non souhaitée) avec un mauvais effet en termes de santé (stress, anxiété). L'idée est de pousser l'individu à faire une (ré-)attribution FAUSSE, qui corrige les effets de la première attribution (juste ou fausse). On utilisera alors la missattribution thérapeutique en collant dans le contexte une nouvelle cause qui sera utilisée pour expliquer l’état de santé bizarre. |
Dans la missattribution thérapeutique, décrire l'expérience de l'insomnie (sans résultats) Qui l'a réalisée? | Storms et Nisbett: L’insomnie peut résulter d’un état d’activation que l’individu ne parvient pas à expliquer. L'effet (insomnie) de l’état d'activation devrait diminuer si on lui apportait une cause. Les sujets insomniaques participent à une étude, prétendument sur les rêves. Ils prennent une pilule avant de se coucher (placebo) et on mesure le temps pour s’endormir. VI: ils croient que c’est un excitant VS. un calmant VS. contrôle. |
Dans la missattribution thérapeutique, décrire les résultats de l'expérience de l'insomnie? | Les sujets mettent moins de temps à s’endormir en ayant pris le prétendu excitant et plus de temps avec le prétendu calmant. Explication: ceux qui prennent un excitant pensent que leur état d'activation est dû au médicament donc sont moins stressés et s'endorment plus vite. Ceux qui prennent un prétendu calmant comprennent encore moins qu'avant leur état d'excitation, sont encore plus stressés et mettent plus de temps à s'endormir. C’est l’interprétation de l’état d’activation avec le médicament qui subjectivement donne l’impression de devoir être à un niveau différent sans médicament. |
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