Erstellt von Hanna Schumacher
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Frage | Antworten |
Décrire l'étude de Miller (1948) qui a semé le doute sur la théorie du drive de Hull? Comment peut-on expliquer ce résultat? | Un rat est placé dans une shuttlebox à deux compartiments. Dans la pièce blanche,le rat reçoit un choc électrique (drive) et peut s’échapper dans la pièce noire (refuge). Effet: Le rat apprend à s’enfuir de plus en plus vite, donc à éviter plutôt qu’à fuir le choc. Ensuite,on met une porte entre les deux pièces et le rat doit apprendre un nouveau comportement (tourner une roue) pour s’enfuir, mais il n’y a PAS DE CHOC et il apprend de plus en plus vite (sans drive). Ceci s'explique car il y a des drives appris: le rat a associé la peur du choc (S.I.) avec la pièce blanche (S.C.). |
Selon Spence (1958), quel est l'impact de l'anxiété sur l'apprentissage? | L’anxiété est un drive appris et fonctionne donc comme les autres drives biologiques dans la théorie de Hull (1943). L’anxiété évoque le besoin de sécurité. Il s’accumule avec la force d’une stimulation aversive. |
Qu'est-ce que la MAS? | Taylor (1953): échelle pour mesurer l’anxiété: «Manifest Anxiety Scale» (MAS). Score d’anxiété = somme de réponses «oui» aux questions. |
Décrire l'étude de Spence et Taylor sur l'effet de l'anxiété sur le conditionnement du clignement des yeux? | Deux groupes d’anxiété selon la MAS (élevée vs. basse). L’habitude est la formation de l’association S.N. (son) avec S.I. (souffle dans l'oeil). Hypothèse: L’anxiété et la force du souffle d’air (douleur) affectent la force du drive et augmentent donc l’efficacité du cours du conditionnement quand l’habitude devient plus forte. (résumé: anxiété + force air -> augmentent drive -> drive + habitude (nb de conditionnements préalables) augmentent le comportement (clignement oeil). Mesure: Nombre de réactions conditionnées (clignements anticipatoires) correctes. Résultat: La force du souffle (SC) et le niveau d’anxiété déterminent la force du drive (et donc du comportement). |
L'étude de Crespi (1942) sur le rôle de l'incitation représentait un autre problème pour la théorie de Hull. Décrire l'étude? | Des rats sont mis sur une piste et reçoivent de la nourriture comme récompense à l’arrivée. Manipulation de la quantité de nourriture (= incitation): 1 vs. 16 vs. 256 boulettes. Après le 20e essai, tous les rats obtiennent 16 boulettes. Mesure: La vitesse de course jusqu’à l’arrivée. Résultat: les rats pour qui 16 boulettes représentaient une augmentation accélèrent et ceux pour qui ça représentait une diminution ralentissent, ce qui est contraire à la théorie du drive. |
Vus tous les problèmes de la théorie de Hull, elle a du être modifier. Quelles sont ces modifications (et qui)? | 1. MILLER (1948) il y a deux sources de drive: Les drives PRIMAIRES induits par la PRIVATION et les drives SECONDAIRES induits par L'ASSOCIATION d'un drive primaire à un n'importe quel autre stimulus. La force du drive (p.e. l’anxiété et la faim) s’accumulent. 2. Crespi (1942) sur la base des effets de la modification du renforcement sur la performance, le concept d’incitation (incentive) a été intégré dans la théorie: La valeur de l’incitation dépend des caractéristiques d’un but (p.e. la taille ou la saveur) et doit être apprise. L’incitation TIRE l’organisme vers un but et le « drive » le POUSSE vers un but. |
Selon les modifications de la théorie de Hull, quelle est la nouvelle formule du drive? | Behavior= Drive x Habitude x Incitation |
Selon le modèle du conflit de Miller (1944), que se passe-t-il si une réaction a des conséquences incompatibles? Qu'est-ce que ça veut dire incompatible? | Si une réaction a des conséquences incompatibles (agréables ET aversives), il y a un conflit du type approche-évitement, p.e. un rat pour lequel la nourriture est connectée avec un choc électrique. |
Par quoi est déterminé le comportement dans une situation aux conséquences incompatibles? | Les tendances à l’approche ou à l’évitement sont déterminées par la force des drives (p.ex. faim vs. peur) x la force de l’habitude (renforcement). La force de l’habitude est plus élevée quand on est près du but parce que l’action est immédiatement renforcée. Grande distance avec le but -> renforcement tardif. |
Comment s'articulent l'approche et l'évitement par rapport à la distance au but quand il y a un conflit entre les deux (conséquences incompatibles)? | Loin du but: La tendance à l’approche est plus grande que la tendance à éviter. Proche au but: La tendance à l’évitement est plus grande que la tendance à approcher. DONC: dans l’approche seule la force de l’habitude augmente avec la proximité du but. Dans l’évitement, les forces de l’habitude et du drive augmentent parce que l’anxiété est un drive appris (peur du choc grandit à mesure qu'on s'en rapproche et prend le dessus sur la récompense). Conséquence: Avec la réduction de la distance par rapport au but, la tendance à l’évitement augmente de manière plus prononcée que la tendance à l’approche. |
Comment résoud-on un conflit de type approche-évitement selon Miller? | En cas de conflit, un comportement d’approche à proximité d’un but est donc seulement possible si la force du drive dans la tendance à l’approche est plus forte que la force du drive dans la tendance à l’évitement. (p.e. suite à une privation très longue -> proche du but, la faim l'emportera sur la peur de la douleur du choc seulement si la faim est immense). |
Décrire l'étude de Brown (1948) sur l'impact de la force du choc sur le drive? | Un groupe de rats obtient un choc fort, l’autre un choc faible. Mesure: La force de traction sur la piste. Résultat: La force de traction pour éviter le choc est plus élevée après le choc fort car le drive est plus élevé. |
Selon Brown et Farber, de quoi résulte la frustration? | D'une interférence avec le comportement d'approche vers un but, p.e. une barrière ou une habitude contradictoire. |
Selon Brown et Farber, comment fonctionne la frustration? Quelles conséquences? | La frustration fonctionne comme un drive et se multiplie donc avec l’habitude (de la tâche demandée). La force de l'habitude augmente avec la réduction de la distance par rapport au but (rara: plus on est proche du but, plus l'habitude de la tâche est grande donc plus la frustration d'être arrêté dans notre tâche sera encore plus grande). Conséquence en cas d’interruption: plus on est proche du but, plus le résultat comportemental de la frustration (agression) est intense. |
Décrire l'étude de Haner et Brown sur la distance au but et la frustration? | On demande à des enfants de mettre des billes dans des trous (but) et ils sont interrompus après avoir placé 25% vs. 50% vs. 100% des billes (distance au but). Mesure de l'agression suite à la frustration. Résultat: plus l'enfant était proche du but, plus la frustration et donc l'agression était grande. |
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