D’après la Théorie de l’Evaluation Cognitive (Deci. 1975), la motivation intrinsèque est un prédicteur du bien-être subjectif.
D’après Blais et al. (1993), la motivation intrinsèque aux sensations est « celle de l’individu qui effectue l’activité pour la satisfaction et le plaisir d’être en train d’apprendre de nouvelles choses ».
La théorie des orientations de causalité (Deci& Ryan, 1985) définit des orientations motivationnelles relativement stables qui correspondent au « niveau global » dans le modèle hiérarchique de la motivation de Vallerand (1997).
Dans le modèle hiérarchique de Vallerand (1997), les conséquences de la motivation sont classées en trois catégories : bien-être, détresse psychologique et conséquences comportementales.
Dans la perspective de Cohen et Sparling-Cohen (1993), « induction intrinsèque de l’effort » signifie que certaines tâches possèdent pour certains individus des caractéristiques telles qu’elles déclenchent par elles-mêmes un effort attentionnel.
Les travaux de Mac Worth (1950) indiquent que dans une situation de surveillance (test de l’horloge), les participants ne parviennent pas à maintenir un niveau élevé d’attention au-delà de 10 minutes.
Dans l’étude de Hayashi et al. (1998), la condition « animation » donne lieu à une moindre manifestation du rythme ultradien endogène d’activation.
L’expérience de Dember et al. (1992) montre que le choix du niveau de difficulté de la tâche réduit les variations ultradiennes de la performance attentionnelle.
Le modèle hiérarchique cognitivo-affectif de Labelle et al. (2001) distingue différents niveaux de bien-être mental : situationnel, contextuel, global.
L’étude de Sheldon & Eliott (1999), située dans la perspective hédoniste, montre que l’atteinte d’un but s’accompagne d’une élévation du niveau de bien-être.
La notion de « représentation mentale » suppose de concevoir l’existence d’ « objets mentaux » ayant une fonction de référence et tenant lieu d’autres objets, fictifs ou réels.
Dans la perspective matérialiste et non réductionniste, l’activité mentale, bien qu’issue d’une activité cérébrale, a des caractéristiques qui l’en distinguent.
Les représentations dites « analogiques » se caractérisent par un lien d'isomorphisme structural entre représenté et représentant et conservent les propriétés structurales des objets représentés.
L'idée d’une « intelligence artificielle » est compatible avec le cognitivisme.
L’approche dite « éliminativiste » envisage la disparition à terme des notions mentalistes de la psychologie cognitive traditionnelle
Le « problème de Molyneux » peut être traduit en terme de « formats de représentation mentale »
Dans le débat entre conceptualistes et imagistes, les premiers envisagent l’existence, dans le cerveau, d’un « langage de la pensée »
La communauté de structures neuronales impliquées dans les activités de perception visuelle et dans celles d’imagerie visuelle a conduit Kosslyn à l’idée d’une « cognition visuelle de haut niveau ».
« La notion de représentation mentale semble être conceptuellement justifiée dans la mesure où l’acte de connnaître suppose que le sujet fasse sien un fragment du monde extérieur, l’assimile et le rende présent à sa conscience » : cette proposition est compatible avec l’idée d’une pluralité de formats de représentation mentale.
Le « scribe interne » constitue le medium dans lequel vont s’actualiser les images mentales visuelles qui serviront au traitement de l’information visuelle et spatiale dans le mode le de Kosslyn.
Le système visuel humain est le système qui a la meilleure acuité et les meilleures performances de toutes les espèces animales.
L'acuité visuelle à 20 degrés d'excentricité est de 0,1
Lors de la recherche d’une saillance visuelle endogène, l’apparition d’une saillance exogène attire les mouvements oculaires dans 75% des cas.
Lors de l’exploration d’une nouvelle scène visuelle, la vision focale permet de percevoir les objets de la scène visuelle au cours des toutes premières saccades d'exploration.
Dans la vision ambiante, les saccades sont de grande amplitude et les fixations de courte durée.
La sensibilité à la variation de la taille de la pupille des autres personnes que l’on regarde est spécifique de l’espèce humaine.
L’expérience de Kauffman, Ramanoel et Peyrin (2014) en IRMf permet de montrer que la vision centrale traite prioritairement les hautes fréquences spatiales.
L’identification des objets dans une scène visuelle s’appuie sur le système visuel parvocellulaire et nécessite un temps de traitement d’environ 120-160 ms.
Le cortex orbito frontal influence le champ oculaire frontal et le cortex pariétal postérieur suite à la reconnaissance d’une scène visuelle pour le traitement des objets de cette scène.
Dans la théorie de l’attention visuelle, la recherche d’une saillance visuelle endogène correspond à un traitement bottom-up, le temps de recherche ne dépend pas du nombre de distracteurs.
L'article de Gilmore et Cuskelly (2009) a pour unique objectif de démontrer la stabilité de la motivation au cours du développement de l'enfant atteint du syndrome de Down
Gilmore et Cuskelly (2009) font appel à deux groupes d'enfants : 1- enfants avec un syndrome de Down (n=25) 2- enfants typiques.
La mastery motivation (MM) est évaluée par la persistance dans la tâche de l'enfant mais également par une évaluation subjective faite par la mère.
La mastery motivation à T1 est corrélée significativement aux compétences en lecture, en mathématiques mais également à la motivation à T2.
Il n'est possible d’influer sur la motivation d'un enfant DI que par des renforcements externes.
Un système d'auto-renforcement correspond à un système d'auto-récompense qui ne peut être mis en place chez des enfants atteints de déficience intellectuelle
La mesure de l’engagement scolaire proposée par Brault-Labbé et Dubé (2010) renvoie à un concept bi-dimensionnel incluant le comportement et la cognition.
Brault-Labbé et Dubé (2010) adoptent une lecture hédoniste du Bien-Etre qui inclut entre autres le bonheur, le sens donné à la vie, la satisfaction scolaire.
Brault-Labbé et Dubé (2010) relient la motivation intrinsèque au Bien-Etre avec pour médiateur l'engagement scolaire.
. Selon Brault-Labbé et Dubé (2010), le bien être de l’étudiant est un prédicteur de l’engagement scolaire: accroître le BE de l’étudiant induit donc un meilleur engagement de celui-ci dans les études.
Le dualisme ontologique postule une différence de nature entre activité cérébrale et activité mentale.
L’imagerie cérébrale permet de visualiser l’activité du cerveau et d’accéder a la valeur sémantique des représentations.
La question des formats de représentation mentale a occupé une partie des débats théoriques de la psychologie cognitive des années 80 et a trouvé dans le modèle de Kosslyn une solution de compromis visant à distinguer deux niveaux de représentations, correspondants à la distinction entre mémoire permanente et mémoire de travail.
La « permanence de l’objet », étape cruciale du développement cognitif, peut être considérée comme l’accès au « monde symbolique » si l’on entend par là la capacité d’intentionnalité caractéristique du cerveau humain
Des analogies structurales et neuronales peuvent être observées entre perception et imagerie visuelles.
Les aveugles congénitaux sont incapables, dans la majorité des cas, de former des représentations spatiales.
Le niveau d’expertise tactile des aveugles congénitaux est un des facteurs qui permet d’expliquer la variabilité interindividuelle en matière de performances dans les activités relevant de la cognition spatiale.
Dans l’expérience de Dulin et Martins (2006), l’une des épreuves proposées pour évaluer les compétences d’imagerie spatiale chez les aveugles repose sur la capacité à effectuer des rotations mentales.
L’expérience de Dulin et Martins (2006) montre que les personnes ayant été privées d’une expérience visuelle dès leur naissance sont en mesure de résoudre des problèmes qui relèvent de ce qu’il est convenu d’appeler la « cognition spatiale ».
La re ponse au fameux « proble me de Molyneux » se trouve dans une expe rience qui compare les performances d’aveugles congénitaux avec celles réalisées, dans les mêmes conditions, par des voyants.
PMG veut dire Programme moteur généralisé
Le système miroir est activé pendant l’observation du geste « attraper une tasse pour boire » mais pas pour le geste « attraper une tasse pour ranger »
Les enfants avec autisme ne montrent pas des difficultés dans l’organisation des chaînes d’actes moteurs
Le gyrus frontal inférieur, le cortex pré-moteur et le lobe pariétal inferieur sont les régions du système miroir chez l’humain
Les neurones miroirs interviennent dans le développement de la coordination motrice chez l’enfant
Il existe deux modes d’interactions en psychologie de l’action : le mode prédictif pour prendre des décisions en anticipation, et le mode réactif qui permet de s’adapter à des choses imprévues.
Le mode prédictif fait appel à des processus conscients
Le bon fonctionnement du mode réactif de la planification motrice requiert de l’information sensorielle en retour de l’environnement (un feedback), un comparateur et une trace mnésique de l’intention motrice de départ.
La boucle interne permet le phénomène de la simulation motrice, c’est-à-dire la capacité à imaginer les conséquences sensorielles d’un mouvement réflexe.
Le modèle de Schmidt proposé en 1975 stipule que le programme moteur généralisé définit l’ensemble des règles qui relient les paramètres d’un mouvement aux caractéristiques de l’environnement dans lequel il se déroule. Cette théorie du schéma moteur correspond à la boucle ouverte dans l’approche computationnelle de la psychologie de l’action.