Les différentes typologies des régimes politiques
Lorsque le politiste français Guy Hermet parle de la manière spécifique dont sont organisés les pouvoirs publics, c’est-à-dire leur mode de désignation, leurs compétences respectives, les règles juridiques et les règles politiques qui gouvernent leurs rapports (Hermet G. et al., Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques, Paris, Armand Colin, 1994, p. 234-235)

A quelle notion fait-il référence ?

Aux origines de la démocratie
Par quel(s) phénomène(s) se caractérise la démocratie athénienne sous l'Antiquité, et particulièrement au 5e siècle (siècle d'or ou siècle de Périclès) ?

La démocratie moderne dans le parlementarisme classique :

Pourquoi peut-on caractériser le régime présidentiel français de régime "semi-présidentiel" ?

Une focale sur la non-démocratie, en quoi le totalitarisme est-il différent de l'autoritarisme ?

Bernard Manin, dans son livre étudiant l’apparition et l’évolution du gouvernement représentatif, montre que le tirage au sort a été très souvent utilisé dans l’histoire, et pas seulement dans l'Athènes antique.
À l'heure actuelle, l'idée du tirage au sort semble désuète et peut-être même anti-démocratique au sens où l'on pense souvent la démocratie dans sa dimension représentative, c'est-à-dire qu'elle repose sur l'élection.
Pourtant, jusqu'au 17ème-18ème siècle (au moment de l'avènement de la démocratie représentative dans certains pays d'Europe et aux États-Unis), on estimait que l'élection, comme mode de sélection pour gouverner, souffrait d'un défaut majeur.
Lequel ?

Parmi les régimes politiques historiques et contemporains, on évoque parfois celui d’oligarchie, par exemple pour évoquer la façon dont la ville de Sparte était gouvernée ou l’Indonésie sous Suharto. Une oligarchie est :

Parmi les énoncés ci-dessous par rapport à la démocratie, le(s)quel(s) est/sont correct(s) ?

Le 14 septembre 2014, un article du journal français Le Monde faisait part de la condamnation d’un Américain, Matthew Miller, à 6 ans de prison par la Justice nord- coréenne pour être entré illégalement sur le territoire nord-coréen : « Il a commis des actes hostiles » à la Corée du Nord « en entrant » sur son territoire « déguisé en touriste en avril », a déclaré KCNA (l’agence de presse officielle de la Corée du Nord), sans précision sur la nature de ces actes. Dans ce pays, « dès le plus jeune âge, la propagande inculque le soutien au régime ». Depuis mars 2014 – culte de la personnalité oblige-, les étudiants universitaires sont tenus d’adopter la même coupe de cheveux... celle du leader suprême Kim Jong-Un. « La population, endoctrinée, mobilisée pour des travaux irrationnels, souffre de grave carence alimentaire chronique », peut-on lire dans l’Encyclopédie a Universalise. Amnesty International, pour sa part, a dénoncé l’étendue des camps de répression, repérés par satellite. 
Sur base notamment de telles caractéristiques, le régime politique de la Corée du Nord est généralement considéré comme : 


Suite à la comptabilisation des votes d’une élection dans un pays, les résultats en termes de voix sont les suivants : le parti A obtient (28%), le parti B (12%), le parti C (40%), le parti D (20%). Considérant le fait que ce pays utilise un mode de scrutin proportionnel : qui remporte l’élection et est garanti d’obtenir la majorité ?

Une typologie a été établie par un précurseur de la science politique qui distinguait les régimes politiques en fonction de deux variables : le nombre de personnes qui exercent le pouvoir et la manière – pure ou dévoyée - selon laquelle ce pouvoir est exercé. De qui s’agit-il ? 


Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) qui distingue(nt) un régime parlementaire d’un régime présidentiel ? 


À propos de la démocratie, laquelle/lesquelles des assertions suivante(s) est/sont correcte(s) ?


« 0. Le parti sera dirigé par un seul homme.
1. Nous demandons la constitution d'une Grande X, réunissant tous les X sur la base du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. 2. Nous demandons l'égalité des droits du peuple X au regard des autres nations [...].
3. Nous demandons de la terre et des colonies pour nourrir notre peuple et résorber notre surpopulation.
4. Seuls les citoyens bénéficient des droits civiques. Pour être citoyen il faut être de sang X, la confession importe peu [...].
6. Le droit de fixer la direction et les lois de l'État est réservé aux seuls citoyens. Nous demandons donc que toute fonction publique, quelle qu'en soit la nature, ne puisse être tenue par les non-citoyens. Nous combattons la pratique parlementaire, génératrice de corruption et d'attribution des postes par relation de parti sans se soucier du caractère et des capacités. [...] 11. Nous demandons la suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l'esclavage de l'intérêt. [...]
13. Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd'hui à des trusts. [...]
15. Nous demandons une augmentation substantielle des pensions des retraités.
16. Nous demandons la création et la protection d'une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l'administration communale et leur location à bas prix aux petits commerçants. [...]
17. Nous demandons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d'une loi permettant l'expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d'utilité publique, la suppression de l'imposition sur les terrains et l'arrêt de toute spéculation foncière. [...]
20. L'extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les X bien doués et travailleurs l'accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. [...] L'esprit national doit être inculqué à l'école dès l'âge de raison (cours d'instruction civique). Nous demandons que l'État couvre les frais de l'instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci. [...]
23. Pour permettre la création d'une unique presse X, nous demandons que tous les directeurs et collaborateurs de journaux paraissant en langue X soient des citoyens et qu’ils soient choisis par l’Etat. Tous les autres journaux doivent être interdits. [...]
25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d'un pouvoir central puissant qui disposera seul des moyens de combat. [...] Les dirigeants du parti promettent de tout mettre en œuvre pour la réalisation des points ci-dessus énumérés, en sacrifiant leur propre vie si besoin est. [...] Il est attendu de nos compatriotes qu’ils en fassent de même, si nécessaire. »
Quel(s) type(s) de régime politique ce parti souhaite-t-il mettre en œuvre dans le pays X ?

Ce mécanisme joue un rôle dans le soutien que les citoyens apportent (ou non) à la démocratie et conditionne la stabilité du régime. Elle n’est pas nouvelle en science politique, l’association établie entre le soutien accordé par les citoyens à un système politique d’une part et la stabilité de ce dernier d’autre part. En 1965, Easton déclarait : « lorsque ce soutien menace de baisser en-dessous d’un seuil minimum, quelle qu’en soit la cause, le système doit mettre en œuvre des mécanismes qui ravivent ce soutien déficient, sans quoi ses jours sont comptés ». A la décennie suivante, on retrouve toujours cette idée chez Miller : « quand ce soutien décline, il en résulte nécessairement un profond mécontentement et la probabilité d’un changement révolutionnaire du système politique et social s’en trouve accru ». Dans la littérature francophone en science politique des auteurs comme Godelier montrent que le pouvoir implique à la foi la violence des gouvernements et le consentement des gouvernés. Le pouvoir est alors d’autant plus fort qu’il repose, non sur le recours à la force, mais sur la légitimité de son exercice. C’est bien du soutien de la population au régime dont il est ici question.

La conception maximaliste de la notion de politique renvoie :

. Voici quelques extraits du « Livre vert » publié dans les années 1970 par le « Frère Guide de la Révolution » Mouammar Kadhafi, qui a dirigé la Libye de 1969 jusqu’à sa chute en 2011 : sur le modèle du « Livre rouge » de Mao, le « Livre vert » se présente comme une « troisième théorie universelle », alternative, dans le contexte de la Guerre froide et du non- alignement sur les blocs de l’Ouest et de l’Est, à la démocratie libérale de marché, d’une part, et à la démocratie populaire d’économie planifiée, d’autre part. 
« Pas de substitut au pouvoir du peuple, la représentation est une imposture », proclame le « Livre vert » : « L’assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie ; l’assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d’un substitut ... » La « nouvelle théorie » prônée par le « Livre vert » se fonde ainsi « sur le pouvoir du peuple, sans substitut ni représentation », réalisant « une démocratie directe d’une manière organisée et efficace ». 
Il ressort de ces extraits que Mouammar Kadhafi a été inspiré par la pensée politique de (une seule réponse correcte) : 


"Le politique est une politique" : quelle est la signification de ces deux notions ?

L'union Européenne peut être définie comme étant:

Certes, les modalités de conquête ont varié au fil du temps. Les révolutions bourgeoises et l’avènement consécutif des démocraties censitaires, ont ainsi assuré aux seuls contribuables — les membres de la bourgeoisie et de l’aristocratie —, la maitrise des institutions politiques et de l’administration ; l’avènement de l’État social, conséquence de la conquête du suffrage universel masculin par le prolétariat fut, quant à lui, caractérisé par de nouvelles formes d’administration, prodiguant les services dont elle avait besoin à une population toujours plus large. Cet État social rassemblait sous son autorité les formes coopératives d’assurance sociale (maladie, invalidité, chômage, retraire) issues de l’auto- organisation des travailleurs. Il marquait une victoire majeure en faisant contribuer les nantis au bienêtre des plus pauvres. (...) « Faire sans l’Etat » n’est pas une sinécure, tant s’en faut. Il faut en effet éviter de tomber dans le piège néolibéral des discours sur son inutilité. Il continue de nous rendre d’immense services (...), il est illusoire de penser que l’on pourrait assurer un maintien de notre bien-être actuel, fût-il en régression, sans recourir à l’Etat. Cet extrait de l’article porte principalement sur la notion de :

L'intégration régalienne est (une seule réponse correcte) :

"Genève a un rôle extrêmement important à jouer pour produire du soft power. Elle est depuis longtemps un symbole d'un ordre international fondé sur un système de règles. Il n'est pas question ici d'un gouvernement mondial (qui ne verra jamais le jour), mais Genève est un lieu produisant des règles et accueillant des États qui négocient au lieu de se battre en raison de divergences d'intérêts." 
À quelle théorie des relations internationales correspond au mieux la citation ci-dessus ? 


Dans Le savant et le politique (1919), Max Weber a donné une définition de l’Etat qui commence par « il faut concevoir l’Etat contemporain comme une communauté humaine qui... ». Parmi les conditions énoncées par la Convention concernant les droits et devoirs des Etats, laquelle ne se retrouve pas dans la définition de Max Weber ?

Le pouvoir exécutif entre les XVIIe et XVIIIe siècles : 


L’Etat providence n’a jamais été autant décrié qu’aujourd’hui et pourtant il n’a sans doute jamais été aussi nécessaire. Les critiques que l’Etat providence doit essuyer deviennent de ceux qui veulent en réduire la voilure comme de ceux le trouvent inefficace à remplir ses principales missions. (...) Pour assurer la pérennité financière et politique de l’Etat providence, il importe que tous les citoyens soient concernés et de ce fait, il faut se garder de limiter les prestations aux seuls pauvres. C’est le fameux paradoxe de la redistribution qui peut se résumer par la formule lapidaire : un programme pour les pauvres tend à devenir un pauvre programme. (...) La fracture sociale est une réalité complexe et c’est cette complexité qui empêche de la combattre efficacement. Quelles que soient les définitions qu’on lui donne, elles ont toutes un point commun : le sentiment de déclassement, de destitution, de mise à l’écart des personnes qui sont du mauvais côté de la fracture. 
L’Etat providence, auquel cette carte blanche fait référence désigne : 


Parmi les propositions ci-dessus, laquelle/lesquelles est/sont correcte(s) ? (Une ou plusieurs réponses sont possibles)

Dans un régime présidentiel, la coexistence institutionnelle entre un chef de l'État et un chef du gouvernement appartenant à deux partis politiques opposés désigne :

En présence d'une idéologie officielle unique définie par un parti tout puissant et lorsque la violence est utilisée comme moyen de contrôle social, un régime peut être qualifié de : 


L'Allemagne se dote d'un président anti-Trump : Le social-démocrate Frank-Walter Steinmeier a été élu dimanche nouveau président allemand par les membres du Parlement, en remplacement de l'ancien pasteur dissident de la RDA communiste Joachim Gauck, qui ne se représentait pas. 
Cette nomination nous permet-elle de tirer des conclusions sur la nature du régime politique allemand ?