Une relation fonctionnelle entre une variable dépendante et une variable indépendante est établie lorsqu'un changement prédictible dans le comportement cible peut être produit de manière fiable par la manipulation systématique d'un aspect défini de l'environnement de la personne.
Le plan expérimental qui permet d'établir des relations fonctionnelles plus claires et fiables est le plan à retour en ligne de base ("reversal" en anglais) car il est associé à une plus grande validité interne.
Un niveau de comportement élevé dans la condition contrôle de l'analyse fonctionnelle expérimentale peut indiquer que le comportement a une fonction de renforcement automatique.
Le plan à retour en ligne de base est notamment utilisé pour des comportements irréversibles.
L'analyse fonctionnelle est notamment utilisée pour identifier la fonction d'un comportement problème et constitue une base pour le développement d'un traitement permettant d'augmenter l'apparition d'un comportement approprié et de diminuer la fréquence d'un comportement inapproprié.
Selon le graphique, (session1 2015/2016), les résultats montrent la réplication.
Selon le même graphique, la prédiction réalisée, lors de la première condition de ligne de base (dénommée "ldb" sur le graphique) mise en place, serait le pattern de comportement soit différent de celui qui a été observé lors de la mise en place de la première condition de traitement (dénommée "ttt" sur le graphique). Les résultats permettent en effet de vérifier cette vérification.
Selon le même graphique, les résultats ne permettent pas de conclure que le traitement est responsable de l'augmentation du comportement cible car la ligne de base a une tendance ascendante.
Plusieurs comportements peuvent partager la même fonction mais un même comportement ne peut avoir plusieurs fonctions.
Dans la condition contrôle de l'analyse fonctionnelle expérimentale, on donne accès à toutes les sources de renforcement possible (et on ne propose pas des tâches ou situations aversives pour le patient) mais on les retire contingentement à l'occurrence d'un comportement problème.
L'approche écologique de la perception à été proposée par James Gibson en 1995.
"La perception est basée sur la sensation" est un des postulats fondamentaux de la théorie écologique.
Dans l'approche écologique de la perception, ce qu'on perçoit ce sont les "invariants perceptifs".
L'affordance se définit comme la perception des dimensions de l'espace sans rapport avec les propriétés intrinsèques de l'individu.
L'expériences de Zwart et al. (2005) montre que la perception des affordances de "traversabilité" des fossés chez l'enfant dépend essentiellement des facteurs de maturation physique.
L'objectif de l'étude de Duguid et Goncalo (2012) est de montrer que le sentiment de puissance module la perception que l'on a de sa propre taille.
L'objectif de l'étude de Duguid et Goncalo (2012), le sentiment de puissance est manipulé par un jeu de rôle "manager-employé" et cela occasionne une surestimation de sa taille par rapport à un poteau.
Selon l'approche évolutionniste de l'esprit, un bon nombre des mécanismes psychologiques qui permettent à l'homme d'interagir avec son environnement sont des adaptations, au sens de la théorie de la sélection naturelle.
Des données scientifiques laissent penser que les esprits des femmes et des hommes ne sont pas identiques en tout point à la naissance.
Les potentialités d'apprentissage et de réorganisation fonctionnelle du cerveau, tout au long de la vie, sont très importantes et probablement largement sous-estimées.
L'étude de Lerner et al. (2003) montre que toutes les émotions négatives ont le même effet sur le jugement de probabilité d'un risque.
Dans l'effet "arme" (weapon effect, Loftus & Messo, 1987) on observe que les individus ont tendance à focaliser leur attention sur les éléments centraux d'un événement émotionnel.
Les théories de l'évaluation cognitive suggèrent que les processus cognitifs sont impliqués dans le déclenchement et la différenciations des émotions.
Selon l'hypothèse "Affect as information hypothesis" (Scharwtz & Clore, 1983), l'influence de l'état affectif sur le jugement ne sera observée que lorsque l'individu peut faire une attribution correcte de son état émotionnel.
Les émotions peuvent être comprises comme des programmes de réactions comportementales activées par la perception de certaines caractéristiques d'un stimulus.
Lorenz a montré que les oisillons sont programmés génétiquement à repérer leurs principaux prédateurs.
Heider et Semmel, dès 1944 avaient montré que des interprétations émotionnelles pouvaient être faites en voyant des formes sans signification si celles ci suivaient certains mouvements.
En temps que parent, choisir d'inscrire son enfant au tennis est une forme de socialisation.
"Quand Sarah prend le jouet de Tom, la maman de Sarah n'intervient pas, elle n'aime pas discipliner sa fille et n'essaie pas de contrôler ses actions, même si elle est, en général, affectueuse avec elle." La maman de Sarah semble montrer un style parental démocratique.
Parmi les philosophies de méta-émotions identifiées par Gottman, on retrouve les parents "acceptants des émotions".
L'effet de supériorité du mot suggère que le mot est reconnu très rapidement car les lettres sont traitées en parallèle.
La technique d'amorçage permet de tester différents processus mentaux en manipulant la nature de la relation entre l'amorce et la cible en fonction du niveau de traitement que l'on souhaite tester.
Le postulat de modularité que les modules de systèmes complexes ont des caractéristiques de spécificité et d'autonomie.
Une double dissociation en lecture signifie que la lecture peut emprunter deux voies de lecture qui sont distinctes, spécialisées et autonomes.
Les pseudomots homophones sont traités plus rapidement que les pseudomots non homophones.
Le code phonologique prélexical est activé de manière rapide et automatique lors de la lecture de mots.
Les items "MAISON" et "maison" sont traités comme deux stimuli identiques dans le cortex extrastrié.
Le cortex extrastrié gauche uniquement est sensible à la variation de la forme des lettres.
Lorsqu'on augmente la fréquence lexicale, on observe une augmentation de l'activité cérébrale dans le cortex occipito-temporal gauche.
L'effet de fréquence est un effet robuste qui est obtenu dans toutes les langues mais qui est sensible à la catégorie grammaticale du mot.
Pierrot est un tout jeune enfant avec autisme. Pour demander quelque chose à l'un de ses parents ou à ses frères et sœurs, il s'agite, pousse de petits cris, et sa famille est obligée de proposer plusieurs choses jusqu'à trouver ce que désire pierrot, ce qui est coûteux pour lui comme pour sa famille. Une procédure comportementale dans ce cas pourrait consister uniquement à donner un modèle de demande appropriée à Pierrot.
Les conséquences correspondent à ce qui suit le comportement (la réaction des autres, une modification de l'environnement, etc.) Les conséquences vont influencer la fréquence d'émission future des stimuli antécédents, précédents le comportement.
Lorsqu'un enfant commence à dire "j'ai mal au ventre", que ses parents lui donnent un médicament, ce qui permet d'éliminer la douleur, le comportement dire "j'ai mal au ventre " va augmenter lorsque l'enfant se retrouvera dans la même situation (mal au ventre). Cet exemple illustre le renforcement positif.
La notion de contingence fait référence aux relations entre le comportement, d'une part et ses antécédents et ses conséquences d'autre part. Les deux éléments dépendent l'un de l'autre.
Un instituteur divise sa classe en trois groupes de lecture (le groupe bleu, rouge et jaune). Il donne les instructions suivantes à sa classe : "le groupe jaune devra finir de lire leurs livres et de répondre aux questions avant vendredi prochain pour faire bénéficier à l'intégralité de la classe de 10 minutes de récréation supplémentaire. Cet exemple illustre la contingence de groupe inter-dépendant.
Dans le modèle pavlovien de la phobie, l'objet de la peur, (e.g. la vue d'une araignée lors d'une arachnophobie) joue le rôle de SC.
L'extinction Pavlovienne combinée à l'utilisation du gradient de généralisation, et la désensibilisation employée lors de TCC, sont deux choses différentes.
Un psychologue réalise une extinction Pavlovienne dans un contexte A pour traiter un cas de phobie de des chiens. Si un chien est présenté dans un contexte B, sa vue risque d'entraîner une réponse émotionnelle (peur) alors que l'extinction a été réalisée.
Dans l'exemple , le phénomène rencontré est un phénomène de spontaneous recovery.
Lors d'une prise en charge en milieu scolaire, la procédure d'attention contingente par l'enseignant consiste uniquement à ne pas donner d'attention aux comportements dits problématiques des élèves.
L'expérience de Zwart et al. (2005) vise à étudier le développement des affordances chez l'enfant.
L'experience de Zwart et al. (2005) montre que la perception de l'affordance de "traversabilité" des fossés chez l'enfant dépend essentiellement des facteurs de maturation physique.
Dans la première expérience conduite par Duguid et Goncalo (2012), le sentiment de puissance est manipulé par un jeu de rôle "manager-employé" et cela occasionne une surestimation de sa taille par rapport à un poteau.
Dans la troisième expérience conduite par Duguid et Goncalo (2012), les participants peuvent choisir un avatar de jeu vidéo. Cet avatar doit leur ressembler. Les expérimentateurs mesurent par la suite la taille de leur avatar.
L'objectif de Duguid et Goncalo (2012) était de tester l'hypothèse selon laquelle le sentiment de puissance peut conduire les individus à surestimer leur taille.
Dans l'expérience de Zwart et al. (2005) la tâche principale du sujet est de marcher sur une poutre.
Le résultat principal de l'expérience de Duguid et Goncalo (2012) est que les personnes grandes surestiment leur taille.
L'approche évolutionniste en psychologie s'oppose à l'approche selon laquelle l'esprit serait, à la naissance, comme une page blanche.
Les spécialistes considèrent que l'agriculture est apparue il y a environ 10000 ans.
Leda Cosmides et John Tooby utilisent la métaphore du couteau suisse pour caractériser l'esprit.
Dans l'expérience menée en classe, nous avons montré, similairement à tous les autres groupes de séminaires, que les participants du groupe "induction haut" se rappelaient de plus de mots positifs que de mots négatifs, tandis que les participants du groupe "induction bas" se rappelaient de plus de mots négatifs que de mots positifs.
Les expériences de Meier et Robinson (2004) soutiennent l'idée d'associations automatiques entre affect et position verticale et montrent que l'évaluation spatiale de mots active l'évaluation émotionnelle.
En fonction des résultats obtenus dans la classe et dans l'étude de Meier et Robinson (2004), si nous devions refaire l'expérience réalisée en classe, nous pourrions remplacer l'induction spatiale par une induction émotionnelle.
Dans le stroop émotionnel, les mots de couleurs sont remplacés par des mots menaçants et des mots non-menaçants qui sont écrits de couleurs différentes.
Pour les essais dans lesquels la cible était présentée du côté opposé du signal menaçant, Derryberry et Reed (2002), ont montré que pour les essais avec des délais de 500 ms entre le signal et la cible, les personnes anxieuses avec un mauvais contrôle attentionnel avaient des temps de réaction plus courts pour détecter la cible que dans les essais avec des délais de 250 ms.
Grâce à la tâche indicée, mesure de l'engagement et du désengagement, il a été montré que les personnes anxieuses montrent une difficulté à se désengager de la menace. Cela a été montré par des temps de réponse plus longs que les non-anxieux pour les essais où la cible apparaissait à du côté opposé à l'information menaçante.
Posner fait la distinction entre deux systèmes attentionnels : le système attentionnel postérieur (plus automatique) et le système attentionnel antérieur (plus volontaire)
Halberstadt définie l'expressivité familiale comme "le style d'expression verbale et non verbale prédominant de la famille".
Les discussions émotionnelles en famille sont une forme directe de socialisation.
Dans l'expérience de Dunn, Brown, & Beardsall (1991), seules les discussions émotionnelles sur les causes des émotions avec les enfants de 3 ans étaient corrélées à une meilleure compréhension des émotions chez les enfants de 6 ans et demie.
L'accès au lexique orthographique est modélisé par le modèle de McClelland et Rumelhart qui propose que le traitement des différentes lettres se fait en parallèle via l'activation des traits visuels.
Tous les mots de fonctions sont fixés et sont placés en vision fovéale.
Dans le cas de l'alexie de surface, la voie lexicale est altérée alors que la voie phonologique reste toujours fonctionnelle.
Une surdité verbale correspond à un dysfonctionnement de l'oreille interne.
La seule distinction entre l'anglais parlé et la langue des signes américaine repose sur une absence d'accès aux phonèmes qui composent la parole en langue des signes américaine.
La lecture labiale et le "langage parlé complété" peuvent aider à un accès de la langue orale en situation de surdité.
Le cortex occipital primaire permet la discrimination tactile chez les voyants.
Une lésion du cortex occipital n'entraîne pas de perte de capacité à lire le braille chez des malvoyants.
La reconnaissance des mots en braille se fait selon un processus séquentiel.
Une réorganisation du cortex visuel est rendue possible grâce à un démasquage des connexions existantes et la création des nouvelles connexions.
