Si une drogue a pour effet d'augmenter la pression artérielle, alors la réponse conditionnée (RC) sera de diminuer la pression artérielle.

L'extinction pavlovienne pour le traitement des addictions consiste à présenter les stimuli associés à la prise de drogue sans consommation de drogue.

Dans le programme contingency management, le programme de renforcement en escalier (escalating reinforcement Schedule) consiste à moduler la quantité de renforcement en fonction du nombre de jours consécutifs d'abstinence.

Sur le graphique ci-dessus (montré en cours), les conditions no sacch (pas de saccharine) et sacch (saccharine) cherchent à tester l'effet de l'extincition des indices liés au début de la consommation de drogue (drug-onset cue) sur le taux de rechute.

Selon le graphique ci-dessus, (montré en cours), les résultats montrent que plus il y a d'indices (qui ont été associés à la prise de drogue en entrainement) placés en extinction plus faible est le taux de rechute.

Pour tester si la fonction d'un comportement problème est d'attirer l'attention, on peut mettre en place une condition dans laquelle aucune attention n'est délivrée sauf lorsqu'un comportement problème apparait. Si la fréquence de comportement est élevée alors on peut conclure que l'attention est une fonction du comportement problème.

Dans l'analyse fonctionnelle expérimentale, la condition "jeu libre" sert de condition contrôle. Elle consiste à présenter de manière non contingente au comportement cible les sources de renforcement possibles du comportement problème.

Dans la condition contrôle de l'analyse fonctionnelle expérimentale, aucune ou une faible émission de comportement problème est attendue si la fonction du comportement problème est l'autostimulation.

Une procédure, issue du conditionnement opérant, utilisée dans le traitement de l'anorexie consiste à éteindre les réponses d'anxiété en présence de stimuli associés à la prise de poids (par exemple, consommation d'aliments gras).

Le fait d'exposer de manière répétée au patient les stimuli inconditionnels (par exemple, associés à la prise de poids) est une procédure d'extinction.

"La perception est basée sur la sensation" est un des postulats fondamentaux de la théorie écologique.

L'horizon visuel est lié à hauteur des yeux de l'observateur ; c'est un exemple du principe de "mutualité entre l'observateur et son environnement".

On distingue l'horizon visuel explicite lorsque la limite entre la surface terrestre et le ciel est bien visible et l'horizon visuel implicite lorsque cette ligne n'est pas clairement visible comme, par exemple, dans un environnement urbain ou dans une pièce d'habitation.

L'affordance se définit comme la perception des dimensions de l'espace sans rapport avec les propriétés de l'individu.

Selon l'approche évolutionniste de l'esprit, un bon nombre des mécanismes psychologiques qui permettent à l'homme d'interagir avec son environnement sont le produit des contingences de renforcement.

Selon l'approche évolutionniste, les esprits des femmes et des hommes sont identiques en tout point à la naissance.

Les potentialités de réorganisation fonctionnelle du cerveau humain sont très limitées à partir de 40 ans.

Les stratégies oculaires qui consistent à alterner entre des fixations et des saccades se retrouvent uniquement chez les vertébrés.

Il existe 4 types de mouvements oculaires chez les humains et primates.

Les modèles fonctionnels de prise de décision saccadique sont basés sur l'accumulation d'informations sensorielles sans utiliser de seuil.

Une expérience de Lorenz avec des oisons permet de mettre en évidence que certains comportements de peur seraient génétiquement programmés.

Heider et Simpel en 1944 grâce à leur expérience sur l'interprétation des mouvements de certaines formes géométriques ont pu montrer que certaines réponses émotionnelles étaient génétiquement programmées chez l'Homme.

Dans les expériences de Basili sur les point-ligth walker (1978, 1979), cinq points lumineux sur le visage de quelqu'un suffisent à permettre une interprétation émotionnelle.

Les théories de l'évaluation cognitive (e.g. Sander & Scherer, 2009) suggèrent qu'il existe une évaluation émotionnelle spécifique à chaque stimulus, ce qui permet d'expliquer, par exemple, que la vue d'un serpent induit de la peur chez tous les individus.

Dans l'effet "arme" (weapon effect, Loftus & Messo, 1987), on observe que les individus ont tendance à focaliser leur attention sur les éléments périphériques d'un événement émotionnel.

Selon les théories de la préparation à l'action (e.g Frijda. 1986), les émotions ont pour fonction de préparer l'individu à émettre un comportement en vue de s'adapter aux changements survenant dans l'environnement.

Les études sur l'effet de l'humeur sur le jugement de la probabilité d'un risque suggèrent que cet effet est spécifique au type de risque (e.g. risque terroriste ou risque naturel..) qui a induit l'émotion négative au départ.

Quand Félix prend le jouet de Tom, la maman de Félix le prend à part et lui fait remarquer que le jouet appartient à Tom et que Tom est maintenant triste. Elle lui rappelle qu'on ne prend pas les choses des autres et demande à Félix de réfléchir à ce qu'il peut faire pour résoudre la situation avec Tom. Son ton est ferme mais pas hostile. Elle attend de voir si Félix rend le jouet à Tom. La maman de Félix semble montrer un style parental autoritaire.

La socialisation n'est pas unidirectionnelle mais bidirectionnelle. Les études montrant un lien entre apparence physique des bébés et comportements maternels en sont des exemples.

La socialisation émotionnelle est le processus par lequel des agents de socialisation influencent l'apprentissage émotionnel d'un enfant.

Quand un anglais apprend le chinois, il met en place un processus d'accommodation, dans la mesure ou les réseaux neuraux impliqués dans le traitement de l'anglais ne sont pas adéquats pour traiter le chinois.

Dans le premier cas d'alexie pure décrit par Déjerine, le patient présente une altération isolée de la lecture avec également des difficultés d'écriture sous copie (l'écriture dictée étant préservée).

Classiquement, lorsqu'on mesure l'effet de fréquence de la première syllabe d'un mot en décision lexicale, les mots commençants par une syllabe plus fréquente sont reconnus plus rapidement que les mots commençants par une syllabe rare, traduisant une activation rapide et automatique des unités syllabiques.

Dans le modèle à double voie de Coltheart, la voie par adressage désigne la voie de lecture permettant d'associer à chaque unité orthographique (i.e. graphème) l'unité phonologique correspondante (i.e. phonème) de façon à construire une nouvelle représentation phonologique du mot à lire.

Le temps de rejet d'un pseudohomophone (i.e., un pseudomot partageant la même représentation phonologique d'un mot réel) est raccourci par rapport à un pseudomot non homophone, en raison d'une activation plus rapide de la représentation phonologique associée.

Le modèle d'Activation Interactive du Bilinguisme postule un accès lexical indépendant de la langue dans un premier temps avec uniquement dans un second temps un filtrage d'une des deux langues en fonction du contexte et des attentes du sujet.

Le paradigme des conjonctions illusoires a révélé une perception automatique des unités syllabiques lors de la perception des mots écrits.

D'après le modèle d'Activation Interactive du Bilinguisme, la vitesse d'accès lexical dans les deux langues ne dépend pas du niveau de compétence des sujets dans les deux langues.

Un homographe interlangue est un mot partageant la même forme orthographique entre deux langues mais ayant un sens et une prononciation différents. Dans une tâche de décision lexicale en anglais, les temps de réponse pour des homographes interlangues sont réduits en raison de cette similarité orthographique.

L'effet de supériorité du mot se définit comme une facilitation de l'identification de lettres lorsque la lettre est présentée dans un mot par rapport à une condition ou la lettre est présentée dans un non-mot. Notre connaissance lexicale aurait donc une influence directe sur notre perception des lettres.

Un patient souffre d'anxiété en présence de chiens. Selon un modèle Pavlovien des troubles de l'anxiété, la vue du chien est considérée comme un stimulus inconditionné (ou SI).

Selon un modèle Pavlovien des troubles de l'anxiété, le processus fondamental sur lequel repose le traitement de ce type de trouble est l'extinction.

Lors du traitement d'un trouble de l'anxiété, le psychologue confrontera progressivement le patient a des stimuli susceptibles de provoquer des réponses émotionnelles signes d'anxiété. Cette confrontation progressive revient à appliquer une procédure d'extinction tout en prenant en compte la notion de gradient de généralisation, ou généralisation du stimulus.

Depuis le début de sa carrière et lorsqu'un élève perturbe son cours, un enseignant décide directement d'exclure ce même élève de la classe afin de retrouver le calme. Ce comportement de l'enseignant est maintenu par un phénomène de punissement négatif.

Y. est un jeune enfant avec autisme dont on a détecté que la stéréotypie (tourner sur lui-même très rapidement) était renforcée par l'attention qu'il recevait de la part de ses parents. Un psychologue propose aux parents de réaliser une procédure de renforcement différentiel d'un comportement alternatif, ou DRA. Un exemple d'une telle procédure consisterait à appliquer une procédure d'extinction lorsque Y stéréotype et à lui apprendre un nouveau comportement (comme un signe de la main) pour demander l'attention de ses parents.

L'objectif de toutes interventions comportementales en analyse appliquée du comportement (ou ABA) est de proposer des traitements pour faire diminuer des troubles comportementaux ET de proposer des comportements alternatifs ou de nouvelles compétences pour maximiser l'autonomie du patient.

On réalise un conditionnement Pavlovien dans un contexte A (association SC-SI) puis on réalise une extinction dans un contexte B. Si l'on confronte le sujet au même SC de nouveau dans un contexte A, il est possible qu'il provoque une réponse conditionnée (RC) malgré l'extinction précédemment réalisée. On parlera alors de phénomène de Spontaneous Recovery.

Dans le modèle Pavlovien des troubles de l'addiction, le désir de consommation d'une substance peut être provoqué par un stimulus conditionné associé à la prise de la substance et provoquant une réponse compensatoire.

Selon un modèle Pavlovien des troubles de l'addiction, il n'est pas conseillé de réaliser une extinction aux stimuli associés à la prise de substance en milieu naturel.

Le phénomène d'overdose peut s'expliquer par la prise d'une forte dose de substance en l'absence de stimuli habituellement susceptibles de provoquer une réponse compensatoire.

Dans la première expérience conduite par Duguid et Goncalo (2012), le sentiment de puissance est manipulé par un jeu de rôle "manager-employé" et cela occasionne une surestimation de sa taille par rapport à un poteau.

Dans la troisième expérience conduite par Duguid et Goncalo (2012), les participants peuvent choisir un avatar dans un jeu vidéo. Cet avatar doit leur ressembler. Les expérimentateurs recueillent par la suite la taille de cet avatar.

L'objectif de Duguid et Goncalo (2012) était de tester l'hypothèse selon laquelle on surestime la taille des individus qui ont du pouvoir.

Le lien entre la taille et le pouvoir s'établit dès l'enfance.

Selon l'approche évolutionniste, le cerveau humain est constitué dès la naissance de modules fonctionnels spécialisés.

Les spécialistes considèrent que l'agriculture est apparue il y a environ 10000 ans.

Leda Cosmides et John Tooby utilisent la métaphore du couteau suisse pour caractériser l'esprit.

La plupart des études s'intéressent à la sélection temporelle des mouvements oculaires et négligent la partie spatiale de l'environnement.

Dans l'étude de Hoppe & Rothkopf (2016), les participants n'adaptent pas leur stratégie de mouvements oculaires en fonction de la temporalité des événements.

Dans l'étude de Hoppe & Rothkopf (2016), les participants fixaient moins longtemps une localisation lorsque celle-ci était associée à une temporalité courte.

Dans la troisième expérience de Forster & Strack (1996), les participants devaient mémoriser des mots et réaliser une tâche de dextérité. Les participants pour lesquels les mouvements de tête et la valence émotionnelle des mots entendus étaient congruents montraient une meilleure performance sur la tâche de dextérité.

Les expériences de Meier et Robinson (2004) soutiennent l'idée d'associations entre affect et localisation spatiale. Ils montrent que l'évaluation spatiale active l'évaluation émotionnelle congruente à l'association et vice versa.

Dans l'expérience réalisée en TD sur le thème mouvement et émotion, nous avons montré, similairement à la plupart des autres groupes de TD, qu'indépendamment de l'induction, les participants se rappelaient de plus de mots congruents avec l'association affect-localisation spatiale. Les participants se rappelaient donc mieux des mots positifs localisés en haut et des mots négatifs localisés en bas.

En se basant sur les résultats de Meier et Robinson (2004), nous pourrions modifier l'expérience réalisée en TD en réalisant une induction physiologique.

Le biais attentionnel peut être défini comme une tendance systématique à porter son attention sur une classe particulière de stimuli . Les personnes anxieuses auraient tendance à diriger leur attention de manière préférentielle vers les informations menaçantes.

Le système attentionnel postérieur est un système attentionnel plus volontaire et plus lent.

Derryberry et Reed (2002) ont montré que pour les essais avec des délais de 500ms entre le signal et la cible, les personnes anxieuses avec un mauvais contrôle attentionnel ont continué à montrer des difficultés à se désengager de la menace.

Le questionnaire d'Halberstadt et al. mesure l'expressivité familiale. C'est une forme de socialisation émotionnelle. Le questionnaire comprend trois sous échelles : une positive et deux négatives.

Dunn, Brown & Beardsall (1991) se sont intéressés aux discussions émotionnelles en famille. Ils ont codé le contenu de ces discussions. Ils ont montré que dans les familles où les mères parlaient plus des émotions avec leurs enfants, ces enfants montraient une meilleure compréhension des émotions des autres 3 ans et demie plus tard. Par contre, la fréquence de discussion émotionnelle des enfants n'était pas corrélée à leur compréhension des émotions.

Dunn, Brown & Beardsall (1991) ont aussi évalué le niveau langagier de l'enfant à 3 ans. Cette mesure était liée à la compréhension des émotions 3 ans et demie plus tard. Il semble donc que le langage en général, plus que le langage émotionnel, soit important pour développer de bonnes compétences de compréhension des émotions.

La localisation du point d'unicité dans un mot a un impact direct sur l'accès lexical, de fait, un mot dont le point d'unicité est précoce sera reconnu plus lentement qu'un mot dont le point d'unicité est tardif.

Lors de la lecture, l'empan d'identification est asymétrique, et dépend du sens de la lecture. Ainsi, en arabe, un lecteur peut identifier plus de caractères à gauche qu'à droite du point de fixation.

Lors de la lecture du braille, le cortex somatosensoriel serait impliqué dans la détection des caractères du braille et le cortex occipital dans l'identification de ces caractères.

L'orientation préférentielle des neurones de V2 montre que certains neurones répondent de façon privilégiée à une orientation particulière des stimuli visuels.

L'aire de la forme visuelle des mots (i.e. le gyrus fusiforme gauche) se spécialise pour le traitement du langage écrit au fur et à mesure de l'apprentissage de la lecture par un mécanisme de recyclage neuronal.

La régularisation des mots irréguliers est caractéristique de l'alexie phonologique.

Le langage parlé complété consiste à associer au langage oral la langue des signes, ce qui permet de contrer les ambiguïtés posées par la lecture labiale.

En braille, lors de la lecture bi-manuelle conjointe, la part de segments bi-manuels dépend du niveau de l'individu en braille ainsi que du niveau de difficulté du texte.

Lors de la lecture d'un texte, les saccades oculaires permettent d'amener de nouvelles parties d'un texte au niveau de la fovéa. Les saccades oculaires sont le seul type de mouvement oculaire que l'on effectue durant la lecture.

La lecture en parallèle des mots familiers explique l'absence d'effet de longueur des mots chez le lecteur expert, de sorte que des mots de 8 lettres ne mettent pas plus de temps à être lus que des mots de 5 lettres.