L’expérience de Pavlov
Requiert à sa base un réflexe, soit un réflexe absolu ou inconditionné, soit une réponse réflexe acquis
Montre le mécanisme de l’acquisition d’une nouvelle association réflexe, le réflexe conditionné
A mené à de nouvelles applications de cette méthode p.ex. pour le dressage
Implique que le chien soit susceptible à l’apprentissage : c’est à cette condition que renvoie le mot « conditionné » dans « conditionnement »
Pour les comportementalistes
L’esprit humain est une boite noire dont on essaye de comprendre les mécanismes
Les réponses R aux stimuli S ne peuvent être données que si l’organisme est conscient
C’est par introspection que l’on découvrira les lois qui mettent en rapport les réponses R aux stimuli S
Les comportements R sont une fonction, une réaction à des stimuli S sans qu’il faille faire une hypothèse sur les mécanismes internes impliqués
Quand on conditionne un réaction de peur à un stimulus X qui auparavant n’était pas anxiogène
On va faciliter que d’autres stimuli qui ressemblent à X deviennent également anxiogènes
On pourra facilement défaire par un déconditionnement l’association acquise par conditionnement
En réassociant X avec une réaction de joie ou de plaisir (p.ex. en offrant une récompense) on va faire disparaitre la trace première de l’association à la peur qui fut établie par le premier conditionnement
Si ce type de déconditionnement (par nouvelle association à une récompense) réussit l’organisme ne devra pas mettre plus d’investissement ou d’énergie mentale pour se comporter normalement (c’est-à-dire, ne plus avoir peur) par rapport aux stimuli qui avaient été rendus d’abord anxiogènes.
Le langage articulé
Est ce qui permet aux enfants sauvages de tenir dans la condition humaine
De l’humain est aussi caractérisé par la métaphore, à la différence des systèmes langagiers chez les animaux
Est de la condition humaine, à la différence du langage gestuel (ou signé)
Émerge spontanément dans l’enfant humain grandissant même sans stimulation linguistique
La sexualité humaine est une psychosexualité
Parce qu’elle ne diffère de la sexualité animale (et notamment de celle de son confrère le plus proche, le singe) que sur son versant psychique
Parce que son but, finalement, est la procréation
Parce que son objet, au-delà du corps de l’autre, est également son désir, voire le lien à l’autre
Parce qu’elle suppose l’interaction de plusieurs systèmes psychiques matures et autonomes
La compréhension en clinique
Une explication éclaircit le chaos de paroles du sujet, et lui permet de voir plus clair dans ses propres pensées
Le clinicien, de par sa position extérieure, arrive plus facilement à une compréhension de ce qui met le patient en désarroi ; il est de son rôle de lui communiquer cette compréhension
L’entretien clinique vise à soutenir la parole du patient, mais s’abstient de la soutenir quand le patient est hésitant à explorer certains sujets
Le sens émerge dans la parole du sujet, même si le clinicien ne le comprend
Le futur et l’avenir
Peuvent tous deux apporter une part de surprise, à laquelle le clinicien devra faire face
Ne sont tous deux qu’en partie prévisibles et calculables
L’avenir, au contraire du futur, est la dimension qui permet toujours l’espoir, quelle que soit la situation de départ du patient
Le futur, au contraire de l’avenir, est la dimension qui permet de prévoir et de prédire le discours d’une rencontre clinique
La nosographie
Tout type de nosographie tient compte de l’étiologie
La nosographie structurelle est athéorique
Les nosographies se basent d’abord sur un tableau clinique, comprenant l’ensemble des symptômes
La nosographie structurelle est typiquement d’approche psychodynamique, alors que la quantitative se base typiquement sur le DSM
Parmi les mécanismes de défenses
Le refoulement et le rejet présupposent une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de côté
Le rejet et le déni présupposent une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de côté
Seul le refoulement présuppose une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de côté
Aucune des propositions précédentes n’est correcte
Les voix qu’entendent les psychotiques sont des voix
Inventées par le sujet
Produites par le sujet, mais niées par lui
Attribuées par d’autres au sujet
Produites par le sujet, mais attribuées à d’autres par lui
Les instruments diagnostiques servent
Pour la récolte d’une information diagnostique singulière au sujet, et souvent à sa demande, l’écoute et l’observation seront préférées
Pour un diagnostic codifié (DSM, CIM) pour l’administration ou la recherche scientifique, les gestionnaires cliniques et de personnalité, seront préférés
Pour une information quantifiée sur une dimension de la personnalité, p.ex. en sélection d’embauche, les tests seront préférés
Pour une information quantifiée sur une question psychologique, p.ex. pour un bilan neuropsychologique, les échelles ou les inventaires cliniques seront préférés
La cybernétique de second ordre
Le système (ex. la famille qui vient consulter avec aussi le clinicien) connait des mouvements imprédictibles du fait d’une partie d’aléatoire (théorie du chaos)
Le chaos déterminera le destin psychique (= ce sur quoi il aboutira) du système
A partir de sa position externe, le clinicien essaye de faire changer le système de façon soudaine et imprévisible vers un nouvel équilibre
S’appuie sur la première cybernétique en l’élaborant
Pour l’émergence de nouvelles catégories de maladies ou de troubles psychopathologies
Il suffit qu’un nouveau nom soit lancé (ex. « personnalité multiple » ou « burn-out »)
Il faut qu’une étude neurologique prouve sa réalité
Il faut qu’une étude génétique prouve une implication génétique
Il faut d’abord bien la distinguer d’autres maladies psychiques ou troubles psychopathologiques qui ont déjà été décrits
L’expérience consciente de l’intention d’agir
Fait suite à l’amorçage cérébral de cette intention
Son élément informatif est stable de façon égale pour toutes les positions du sujet (névrotique, psychologique, perverse)
De par sa dynamique, empêche toute prise de responsabilité du sujet sur son action
Fait suite à l’amorçage musculaire de cette action
Pour ce qui est des symptômes au niveau du corps
Quand ils attaquent les tissus, il s’agit de la conversion
Quand ils attaquent les fonctions, il s’agit de phobie
Peuvent être la conséquence d’une auto-hypnose par dissociation de la conscience
Sont simulés par les hystériques
Le DSM se veut un instrument objectif de diagnostic dans le domaine de la santé mentale
Pour ce faire, toutes les pathologies sont présentées en cohérence avec une cause physiologique que ce soit au niveau du cerveau, des neurones, des neurotransmetteurs, des hormones, des gènes, des lésions ou autres
Ce qui a permis de résoudre en grande partie la variabilité des diagnostics donnés dans le domaine de la psychopathologie de par le monde
Mais il réintroduit une dimension éminemment subjective du côté du clinicien, qui doit décider si les phénomènes observables correspondent avec les symptômes listés
Pour ce faire, il se présente comme – et il est en fin de compte – athéorique
Le modèle thérapeutique de l’approche humaniste
Se caractérise par le travail à plusieurs, formant un système
Le regard positif inconditionnel donne aux patients le confort pour interroger ses traumas du passé
L’alliance thérapeutique est une relation de groupe
Le thérapeute va s’appuyer sur l’expression émotionnelle du patient et parfois même répondre par sa propre expression émotionnelle
Il faut sommer le sujet à répondre de ses actes
parce que le fait d’être sommable à répondre augmente le contrôle de ses actes.
puisque c’est lui qui contrôle ses actes
quand il est capable de contrôler ses actes
quand il est capable de répondre de ses actes.
Si l’intervenante avec qui vous avez à faire porte un pull rouge aujourd’hui, c’est pour vous narguer. Cette pensée est typique pour un sujet :
obsessionnel
dépressif
pervers
paranoïaque
Nous sommes responsables
de toutes nos actions que nous contrôlons
de toutes nos actions intentionnelles
de toutes nos actions
de toutes nos actions conscientes
L’acting out et le passage à l’acte :
résultent de ce qu’une accumulation d’excitations ne trouvent pas de voie de décharge par la parole
sont adressés et montrent les enjeux de désir du sujet
sont tous deux également difficiles à prévenir
demandent à être lus et interprétés
Quand on parle de père (psychique) dans la constitution du sujet (la mère étant la première autre), ce qui est important dans cette fonction de père est qu’il soit :
le mari de la mère
celui qui a donné son nom à l’enfant
l’amant de la mère
celui qui dans une relation aimante impose la loi
L’entrée du sujet dans le lien social
est parfois une réussite totale.
n’est jamais un ratage total.
se fait grâce à l’Oedipe.
se fait malgré l’Oedipe.
La perversion se caractérise par :
un rapport double à la loi.
une transgression de la loi.
un rejet de la loi
une protestation contre la loi.
Pour saisir le rapport du sujet à l’autre, à la loi et dans le langage, il faut :
l’écouter.
lui faire passer des tests et des questionnaires
l’observer
passer en revues ses symptômes
Le rapport du sujet à l’autre, à la loi et dans le langage, nous informe
de la psychopathologie (des troubles mentaux) du sujet.
de la position ou de la structure du sujet.
de la responsabilité du sujet.
de la nécessité de soins mentaux ou psychiatriques du sujet
Des études d’auteurs des années 60 et 70 (tels que Temerlin, Rosenhan, Sandifer) nous montrent que les jugements cliniques sont sujets à l’erreur :
mais facilement ouverts à la remise en cause avec de nouveaux éléments
Quand il s’agit du diagnostic mais cohérent pour ce qui concerne le traitement.
et peu enclins à s’interroger sur cette propre vulnérabilité.
mais gagnent en cohérence avec l’expérience du clinicien.
La norme dans le domaine psychologique est :
déterminée en moyennant les paramètres psychiques sur la population
culturellement variable.
donnée par ce qui fait la santé mentale.
donnée par les caractéristiques mentales idéales
Dans la psychopathologie au sens strict :
l’anxiété est le premier symptôme.
le sujet a réussi à diriger la violence dans la relation au lieu d’attaquer le corps propre
le sujet est apaisé et passif.
le sujet est malade du fait qu’il ne peut rien dire de son mal être.
• peuvent tous deux apporter une part de surprise, à laquelle le clinicien devra faire face.
• ne sont tous deux qu’en partie prévisible et calculables
• l’avenir, au contraire du futur, est la dimension qui permet toujours l’espoir, quelle que soit la situation de départ du patient
• le futur, au contraire de l’avenir, est la dimension qui permet de prévoir et de prédire le décours d’une rencontre clinique.
Les mécanismes de défenses
• le refoulement et le rejet présupposent une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de coté
• le rejet et le déni présupposent une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de coté
• seul le refoulement présuppose une acceptation préalable de la représentation, avant qu’elle ne soit mise de coté
• aucune des propositions précédentes n’est correcte
• pour la récolte d’information diagnostique singulière au sujet, et souvent à sa demande, l’ecoute et l’observation seront préférées.
pour une information quantifié sur une question psychologique, par exemple pour un bilan neuropsychologique, les échelles ou les inventaires cliniques seront préférés
• pour une information quantifié sur une dimension de la personnalité, par exemple en sélection d’embauche, les tests seront préférés.
• pour une information quantifié sur une question psychologique, par exemple pour un bilan neuropsychologique, les échelles ou les inventaires cliniques seront préférés.
La cybernetique de second ordre :
• le système (ex.la famille qui vient consulter avec aussi le clinicien) connaît des mouvements imprédictibles du fait qu’une partie d’aléatoire (théorie du chaos)
• le chaos déterminera le destin psychique (=ce sur quoi il aboutira) du système.
• à partir de sa position externe, le clinicien essaye de faire de faire changer le système de façon soudaine et imprévisible vers un nouvel équilibre.
• S’appuie sur la première cybernétique en l’élaborant.
14. Pour l’émergence de nouvelle catégories de maladies ou de troubles psychopathologiques
• il suffit qu’un nouveau nom soit lancé ( ex. « personnalité multiple » ou « burn-out »).
• il faut qu’une étude génétique prouve une implication génétique
• il faut qu’une étude neurologique prouve sa réalité
• il faut d’abord bien la distinguer d’autres maladies psychiques ou troubles psychopathologiques qui ont déhà été décrits.
Le libre arbitre
• Les neurosciences confirment le libre arbitre et de ce fait, chaque sujet est responsable de ses actes.
• les neurosciences démontrent que dans le cas de la psychose, le libre arbitre est compromis et de ce fait, les sujets psychotiques ne sont pas responsables de leurs actes
• Bien que les neurosciences démontrent qu’il n’y a de toute facon peu, voire pas, de libre arbitre, ça ne signifie pas pour autant que nous ne sommes pas responsables de nos actes.
• Les neurosciences démontrent qu’il n’y a pas de toute façon peu, voire pas, de libre arbitre et de ce fait les sujets ne sont pas responsables de leurs actes.
17. La triangulation oedipienne
• explique comment le premier autre et le second autre peubent causer la psychopathologie du sujet adulte à venir qu’est l’enfant
• explique les principes organisateurs du premier autre et du second autre dans le positionnement ultérieur du sujet adulte à venir qu’est l’enfant
• implique un premier autre et un second autre dont les roles sont interchangeables
• Permet de faire un diagnostic differentiel entre la névrose et la perversion.
Pour ce qui est des symptomes au niveau du corps :
• quand ils attaquent les tissus, il s’agit de conversion
• quand ils attaquent les fonctions, il s’agit de phobie
• peuvent etre la conséquence d’une auto-hypnose par dissociation de la conscience
• sont simulés par les hystériques
• se caractérise par le travail à plusieurs, formant un système
• le regard positif inconditionnel donne aux patients le confort pour interroger ses traumas du passé
• L’alliance thérapeutique est une relation de groupe
• Le thérapeute va s’appuyer sur l’expression émotionnelle du patient et parfois meme répondre par sa propre expression émotionnelle.