Le diagramme pieuvre est le second outil utilisé dans la méthode APTE.
Il se présente sous la forme d’un schéma accompagné d’un tableau ou d’une liste.
Il permet de déterminer les fonctions en rapport avec l’environnement de l’objet.
Le diagramme est composé d’ellipses (au moins 3) et de liaisons.
Les ellipses contiennent un terme simple ou composé désignant l'objet et les éléments environnants de l’objet.
Les liaisons correspondent aux fonctions. Elles sont de 2 natures : les fonctions principales et les fonctions contraintes (ou complémentaires).
Caption: : Au centre se trouve le nom de l'objet étudié.
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Ces éléments se trouvent dans des ellipses autour de l’ellipse centrale.
Ils sont de diverses natures et peuvent être plus ou moins nombreux selon l’objet étudié.
Parmi eux se trouvent au minimum 2 éléments : « à qui rend service l’objet » et « sur quoi il agit ».
Les autres éléments sont divers : énergie, réglementation, résidus, esthétique, etc.
Ils sont à prendre en compte selon l’objet et son utilisation.
Elles sont peu nombreuses.
Elles permettent de satisfaire le besoin qui est décrit dans le rectangle du diagramme bête à cornes (but).
Elles relient l’objet à 2 éléments environnants.
La fonction est représentée par la liaison.
Une fonction principale est repérée par un code
qui est constitué de 2 lettres, FP pour "fonction
principale", et un numéro. Ce repère est mis à
proximité du trait de liaison.
En annexe du diagramme se trouve une liste ou un tableau permettant de libeller les fonctions. Le repère (code) est utilisé, le libellé de la fonction est effectué avec une phrase de préférence avec un verbe à l’infinitif (voir infra)
Caption: : Ici il y a 2 fonctions principales repérées FP1 et FP2.
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Les fonctions : fonctions contraintes
Les fonctions contraintes (appelées aussi fonctions complémentaires).
Ces fonctions ne participent pas directement à répondre au besoin (but) mais sont nécessaires dans le contexte d’utilisation de l’objet.
Elles ne relient qu’un seul élément environnant à l’objet.
Leur code est aussi composé de 2 lettres, FC pour "fonction contrainte" ou "fonction complémentaire", et d’un numéro.
Elles sont libellées de la même manière que les fonctions principales.
Il peut y avoir plusieurs fonctions qui relient un élément environnant et l’objet.
Caption: : Ici il y a 4 fonctions contraintes dont certaines (FC3 et FC4) relient l'objet au même élément environnant.
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Les fonctions : libellé & tableau annexe
Une fonction est généralement libellée par un verbe à l'infinitif suivi de complément(s)
Parfois le libellé prend la forme d'une phrase commençant par [L'objet] doit... ou Il faut que [l'objet]..... ou une autre formulation simple.
Devant le libellé de la fonction se trouve le repère présent sur le diagramme pieuvre.
La présentation sous forme de liste est possible mais la présentation en tableau est plus rigoureuse.
Les fonctions sont inscrite dans l'ordre de leur repère.
Les fonctions principales sont libellées en premier donc FP1, puis FP2.... et ensuite les fonctions contraintes FC1 puis FC2 puis FC3 etc.
Caption: : Les fonctions sont inscrite dans l'ordre de leur repère. : en premier les fonctions principales FP1, FP2.... ensuite les fonctions contraintes FC1, FC2, FC3, FC4...
Caption: : Ce diagramme est volontairement réduit et le nombre de fonction limitée. Mais vous pouvez vous tester en le complétant après avoir lu la méthode de construction.
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Méthode de construction
La première étape est de reprendre les éléments qui viennent du diagramme bête à cornes.
Il faut chercher ensuite les éléments environnants et les placer autour de l’objet.
Ensuite il faut tracer les liaisons et les repères pour la (les) fonction(s) principale(s).
Remplir en même temps la liste ou le tableau annexe avec le repère (code) et le libellé de la fonction est judicieux.
Enfin, il faut tracer les fonctions contraintes et remplir le tableau (liste) annexe avec les repère et libellé de chaque fonction.
Caption: : Les étapes de constructions du diagramme pieuvre.
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Le diagramme pieuvre.
D'où vient ce nom de diagramme pieuvre ?
Comme pour le diagramme "bête à cornes" son nom n'a rien de technique et vient de l'apparence du diagramme.
Bien retenir que les fonctions sont symbolisées par les liaisons et non dans les ellipses et qu'elles sont libellées dans un tableau annexe.