Quizz LESPO1113N - Sociologie et Anthropologie des Mondes Contemporains

L’ensemble des transformations sociales et politiques survenues dans l’Europe continentale depuis le Xe siècle. Si la modernité a une origine ethnique, on distingue généralement les niveaux historique, philosophique et socio-anthropologique.

L’ensemble des changements sociaux qui, depuis le XVIIIe siècle, affectent les sociétés humaines, occidentales dans un premier temps et mondiales dans un deuxième temps. Si la modernité a une origine esthétique, on distingue généralement les niveaux historique, philosophique et socio-anthropologique.

L’ensemble des changements sociaux qui, depuis le XVIIIe siècle, affectent les sociétés humaines, mondiales dans un premier temps et occidentales dans un deuxième temps. Si la modernité a une origine ethnique, on distingue généralement les niveaux philosophique, économique et socio-anthropologique.

L’ensemble des transformations sociales et politiques survenues dans l’Europe continentale depuis le Ve siècle. Si la modernité a une origine esthétique, on distingue généralement les niveaux philosophique, économique et socio-anthropologique

Aucune proposition ci-dessus n'est vrai.

...le fait qu’une société humaine se pense comme la conséquence d’une puissance qui lui est radicalement étrangère. Les sociétés hétéronomes ne sont pas pacifiques – ce qui ne veut pas dire qu’elles soient plus violentes que les sociétés modernes.

… le fait qu’une société se pense par et pour elle-même, sans allusion à une puissance qui lui serait étrangère. Les sociétés hétéronomes sont nécessairement des théocraties.

… le fait qu’une société se pense par et pour elle-même, sans allusion à une puissance qui lui serait étrangère. A l’instar de la Grèce antique, les sociétés hétéronomes sont des démocraties.

… le fait qu’une société humaine se pense comme la conséquence d’une puissance qui lui est radicalement étrangère. Dans les sociétés hétéronomes, la guerre est inexistante : le pacifisme est le programme politique qui accompagne l’affirmation de l’hétéronomie.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Les entités qui composent la vie en société (famille, Etat, entreprise, parti, école, etc.) ne sont pas des « paquets de relations » mais des réalités substantielles. La « famille » constitue une réalité immuable, reposant sur des liens de parenté et des rapports entre les sexes de nature universelle.

Les entités qui composent la vie en société (famille, Etat, entreprise, parti, école, etc.) ne sont pas des substances mais des « paquets de relations ». La « famille » constitue une réalité immuable, reposant sur des liens de parenté et des rapports entre les sexes de nature universelle.

Les entités qui composent la vie en société (famille, Etat, entreprise, parti, école, etc.) ne sont pas des « paquets de relations » mais des réalités substantielles. La notion de « nature féminine » apparaît comme une illusion qui cache des rapports de domination entre les hommes et les femmes, culturellement déterminés.

Les entités qui composent la vie en société (famille, Etat, entreprise, parti, école, etc.) ne sont pas des substances mais des « paquets de relations ». La notion de « nature féminine » apparaît comme une illusion qui cache des rapports de domination entre les hommes et les femmes, culturellement déterminés.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Ne respecte pas la séparation des églises et de l’Etat mais respecte la liberté de conscience

Respecte la séparation des églises et de l’Etat et respecte la liberté de conscience

N’est pas une société sécularisée

Ne respecte ni la séparation des églises et de l’Etat ni la liberté de conscience

Aucune n’affirmation n’est correcte

La constatation et la raison sont vraies et il existe une relation de causalité entre les deux

La constatation et la raison sont vraies et il n’existe pas de relation de causalité entre les deux

La constatation est vraie mais la raison est fausse

La constatation est fausse mais la raison est vraie

Aucune affirmation n’est correcte

Elles sont dépourvues de contenu religieux mais présentent un fonctionnement social analogue : dogme totalisant, orthodoxie, prosélytisme

Elles constituent un aboutissement de la sécularisation des sociétés modernes

Elles sont dépourvues de contenu religieux mais fonctionnent comme des justifications du pouvoir d’Etat

Elles sont développées en contexte séculier

Aucune affirmation n’est correcte

Il n’y a pas de monétarisation des échanges

L’économie informelle est centralisée

L’économie informelle repose également sur le don et l’association

Aucune affirmation n’est correcte

Les rapports de marché n’existent pas en Occident

Ouverture des religions traditionnelles à des discours et pratiques modernes

Laïcisation spécifique de l’Europe

Division du christianisme entre le catholicisme et l’orthodoxie

Division du christianisme entre catholicisme et protestantisme

Aucune affirmation n’est correcte

Une attitude qui consiste à comprendre et évaluer les pratiques culturelles des autres sociétés à l’aune des catégories propres à l’observateur

La science des peuples (les ethnies)

Une théorie qui place la culture au centre de la compréhension des sociétés

Une culture spécifique à l’occident

Aucune affirmation n’est correcte

Un mouvement politique qui triomphe en Iran en 1979

Un mouvement religieux, né au Pakistan en 1920, qui prône le retour de l’Islam dans la vie quotidienne

Le nom arabe du mouvement des « frères musulmans » né en Egypte en 1920

Aucune affirmation n’est correcte

Un parti politique islamique qui cherche à s’emparer de l’appareil d’Etat

Emplois stables, perspectives de carrière, droits sociaux

La prédominance du travail agricole

Rémunérations faibles, emplois précaires, travail à temps partiel

Qualification basse, salaire minimal

Aucune affirmation n’est correcte

Qu’il existe des lois naturelles, comme la loi du marché, dont il revient de circonscrire les limites. « Dénaturaliser » est l’équivalent sociologique de la régulation économique ;

Que la « nature » désigne une donnée biologique, mais que l’espèce humaine ne se réduit pas à cette dimension. « Dénaturaliser » vise à montrer comment le sens de l’action est à la fois un produit de l’histoire et une construction sociale ;

Que la « nature » est le support biologique de l’action humaine, sachant que l’espèce humaine a toujours su s’adapter aux mutations de l’environnement. « Dénaturaliser » est l’équivalent sociologique de l’adaptation psychologique ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Qu’il n’existe pas de lois naturelles, mais que la « nature » est l’arrière-plan juridique de la société. « Dénaturaliser » signifie rendre compte du sens de l’action au-delà des normes de droit.

Une fonction expressive, visant à tenir un discours subjectif sur la société, et une fonction caméraliste, visant à conseiller les décideurs ;

Une fonction cognitive, visant à expliquer les phénomènes sociaux, et une fonction caméraliste, visant à les critiquer ;

Une fonction évaluative, visant à conseiller les décideurs, et une fonction expressive, visant à expliquer les phénomènes sociaux ;

Une fonction caméraliste, visant à conseiller les décideurs, et une fonction experte, visant à les critiquer ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Historiquement, l’anthropologie s’est prioritairement attelée à la question coloniale, la sociologie à la question sociale. L’anthropologie en a profité pour approuver le projet moderne, alors que la sociologie en a rejeté les principes.

Ces deux disciplines soulignent ensemble les liens de continuité entre modernité et tradition. Dans ses grandes lignes, la sociologie a soutenu le projet moderne, là où l’anthropologie s’est davantage intéressée à ce qui se passait avant et ailleurs.

Sociologie et anthropologie soulignent toutes deux les contradictions de la modernité qui émergent au XIX siècle (la question sociale et la question coloniale). Dans ses grandes lignes, la sociologie a soutenu le projet moderne, là où l’anthropologie s’est davantage intéressée à ce qui se passait avant et ailleurs.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Historiquement, la sociologie s’est prioritairement attelée à la question sociale, l’anthropologie à la question coloniale, ces deux contradictions qui caractérisent la modernité depuis le X siècle. L’anthropologie en a profité pour approuver le projet moderne, là où la sociologie en a rejeté les principes.

... à tous les rapports sociaux qui échappent au rapport gouvernants/gouvernés. L’Etat est l’objet d’étude privilégié de l’économie, de la sociologie et de la philosophie ;

... aux rapports sociaux qui sous-tendent les échanges économiques, alors que l’économie porte principalement sur le coût de la « bonne » gestion publique ;

... à tous les rapports sociaux qui ont une dimension politique, à commencer parles rapports de domination. L’Etat est l’objet d’étude de l’économie, le marché de la science politique et du droit ;

... aux rapports sociaux qui échappent au rapport gouvernants/gouvernés. La société civile est l’objet d’étude privilégié de l’économie, de la philosophie et de la science politique ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La sécularisation conduit à relativiser le discours religieux et l’institution religieuse dans la société ;

La sécularisation agit à la fois sur le plan externe (interdiction des pratiques religieuses) et interne (modification des contenus religieux eux-mêmes) ;

La sécularisation conduit à accroître le rôle des croyances religieuses dans la société, en particulier sur le plan des rituels populaires

La sécularisation agit à la fois sur le plan interne (modification des pratiques religieuses) et externe (mise en concurrence du discours religieux par la science et l’art) ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Elle est à l’origine du Concile Vatican I ;

Elle a permis une relation plus directe, et moins tolérante, entre le croyant et Dieu ;

Elle privilégie des expressions émotionnelles au détriment des rites institués par les Eglises ;

Elle a mis l’accent sur la liberté de conscience au détriment du pouvoir de l’Eglise romaine ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Est une religion monothéiste, qui entend dépasser judaïsme et christianisme pour restaurer la religion originelle. Née à la fin du 6 siècle après J-C., il s’agit d’une religion révélée ;

Est une religion polythéiste, qui se conçoit comme une synthèse entre judaïsme et christianisme. Née à la fin du 6 siècle après J-C., il s’agit d’une religion révélée

Est une religion monothéiste, qui conteste la divinité du Christ mais non celle de Mohammed. Trait d’union entre judaïsme et religions orientales, elle est née au à la fin du 10 siècle après J-C ;

Est une religion polythéiste, caractéristique de l’identité arabe. Née à la fin du 6 siècle après J.C, elle entend remonter aux racines du judaïsme et en compléter l’héritage ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La prière rituelle et le pèlerinage à la Mecque. En raison de son histoire, l’Islam se pratique aujourd’hui de façon diverse.

Le sacrifice rituel et le jeûne du mois de Ramadan. En raison de sa tradition, l’Islam se pratique aujourd’hui de façon diverse.

La profession de foi et l’aumône légale. En raison de son histoire, l’Islam existe aujourd’hui de façon homogène.

La profession de foi et le jeûne du mois de Ramadan. En raison de sa tradition, l’Islam se pratique aujourd’hui de façon homogène.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La part visible et observable des pratiques politiques. On distingue rites sacrés et rites profanes.

La part visible et observable des pratiques religieuses. On distingue rites liturgiques et rites de passage ;

La part invisible et non-observable des pratiques politiques. On distingue rites liturgiques et rites de passage ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La part invisible et non-observable des pratiques religieuses. On distingue rites laïcs et rites sacrés ;

Le sexe est une donnée biologique, là où le genre est une donnée socio- anthropologique. Ce dernier désigne la construction sociale des rapports entre les sexes. Au XIXème siècle, le stéréotype « féminin » assigne les femmes à la gestion des tâches domestiques ;

Le sexe est une donnée socio-anthropologique, là où le genre est une donnée biologique. Ce dernier désigne la construction sociale des rapports entre les sexes. Au XIX siècle, le stéréotype « masculin » assigne les hommes aux activités productives ;

Le sexe est une donnée biologique, là où le genre est une donnée socio- anthropologique. Ce dernier désigne la construction sociale des rapports entre les générations. Au XIX siècle, le stéréotype « féminin » assigne les femmes aux activités productives ;

Le sexe est une donnée socio-anthropologique, là où le genre est une donnée biologique. Ce dernier désigne la construction sociale des rapports entre les générations. Au XIX siècle, le stéréotype « masculin » assigne les hommes à la gestion des tâches domestiques ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Depuis les Lumières, l’intégration du rapport amoureux dans le lien conjugal mais l’absence de base contractuelle au mariage. A partir des années 1960, on observe un déclin du mariage.

Depuis les Lumières, l’intégration du rapport amoureux dans le lien conjugal et l’apparition d’une définition juridique du mariage. A partir des années 1960, on observe une diminution des divorces et une stabilisation de la norme hétérosexuelle.

Depuis les Lumières, la séparation croissante entre conjugalité et sexualité, accompagnée d’un renforcement de la définition religieuse du mariage. A partir des années 1960, on relève une progression de la maîtrise de la procréation.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Depuis les Lumières, la substitution d’une définition juridique du mariage à sa définition religieuse. Depuis les années 1960, cette évolution s’accompagne d’une augmentation des familles recomposées.

Celui-ci est valorisé, au sens où il devient le vecteur de la différenciation sociale et de l’accès aux biens sociaux. Mais il est en même temps dévalorisé, dans la mesure où l’organisation du travail en régime capitaliste conduit à une spécialisation fonctionnelle croissante, qui induit pénibilité et perte de sens.

Celui-ci est à la fois valorisé, libéré de la tutelle économique et développé de façon globale, à l’instar du modèle artisanal. Parallèlement, on assiste au renforcement du commerce international, avec le contrôle des flux maritimes et l’instauration des barrières douanières.

Celui-ci est à la fois condamné – comme lieu d’avilissement – et recherché – comme vecteur de création de richesses. De plus, il permet d’accès à la propriété. Ce nouveau statut du travail est à l’origine du passage de la classe ouvrière à la classe moyenne, laquelle peut être définie comme une « classe de petits propriétaires ».

Celui-ci est valorisé, au sens où il devient le vecteur de la différenciation sociale et de l’accès aux biens sociaux. Mais la division internationale du travail et le développement du commerce international induisent de telles inégalités de rémunération que son rôle dans l’intégration sociale finira par disparaître dès la fin du XIX siècle.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Qu’il s’agit d’un système économique « magique », capable de pourvoir à l’ensemble des désirs humains, tout en accroissant le niveau d’égalité à l’échelle d’un pays. Le fétichisme est l’équivalent économique de la satisfaction pulsionnelle en psychologie ;

Qu’il s’agit d’un système économique organisé autour de deux institutions- phares : la société anonyme et le système bancaire. Chacune de ces institutions a pour objectif de donner aux capitaux investis un degré de rentabilité approprié aux attentes des investisseurs. Le fétichisme est une notion économique qui mesure l’écart entre rentabilité attendue et rentabilité obtenue ;

Qu’il s’agit d’un système économique raisonnable, qui parvient à pondérer chacune des actions économiques par un ensemble de valeurs axées sur la recherche de la justice sociale pour le plus grand nombre. Le fétichisme est un terme vulgaire qui fait passer le capitalisme pour un système inique, ce qu’il n’est pas ;

Qu’il s’agit d’un système économique « magique », incapable de pourvoir à l’ensemble des désirs humains sans porter atteinte au niveau d’égalité à l’échelle d’un pays. Le fétichisme est un terme politique qui désigne une pratique de gouvernement, fondée sur la mobilisation de mythes fondateurs ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

D’un mouvement de tertiarisation – qui se caractérise par l’accroissement de la part des services dans la structure des emplois –, mais aussi de la « révolution informationnelle » et de la transformation de l’organisation du travail ;

D’un mouvement de déqualification/requalification du travail, associé à un développement de l’emploi industriel et à un affaiblissement des pressions sur les activités de travail ;

De la transformation de l’organisation du travail, privilégiant l’organisation par projet et l’emploi à vie sur les formes de travail antérieures ;

D’un mouvement de tertiarisation – qui se caractérise par l’accroissement de l’emploi tertiaire –, mais aussi d’une organisation pyramidale de l’entreprise capitaliste et de la fin de la flexibilité ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La façon dont s’exerce le rapport parental dans une société. Longtemps associé à la famille « nucléaire », ce rapport fait l’objet de recompositions profondes, à mesure que la famille se transforme (cohabitations non maritales, divorces, familles monoparentales ou recomposées, etc.) ;

La façon dont s’exerce le rapport entre les sexes, à l’intérieur comme à l’extérieur du cercle familial. Cette notion conduit à aborder les problèmes de transmission et de succession, en particulier en matière de capital symbolique ;

La façon dont s’organisent les systèmes familiaux, sur le plan psychique et symbolique. Cette notion est souvent associée à la fin de la « famille nucléaire » et met l’accent sur les rapports sociaux de sexe dans l’espace domestique ;

La façon dont les régimes libéraux ont classé les types d’autorité dans la société. Le rapport parental est l’une des modalités de ce rapport, à côté du rapport « traditionnel- légal » et du rapport « charismatique » ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La première est dite « mercantile » : elle recouvre l’ensemble des stratégies de conquête du Nouveau monde, en vue de s’en approprier les richesses naturelles. La seconde est dite « capitaliste » : à partir du XIX siècle, elle inscrit les stratégies impériales de certains Etats européens dans une dynamique d’accumulation capitaliste, liée à la division internationale du travail ;

La première est dite «capitaliste» : elle recouvre l’ensemble des stratégies de conquête du Nouveau monde, en vue de s’en approprier les richesses naturelles. La seconde est dite « mercantile » : à partir du XIX siècle, elle vise à organiser un marché mondial de biens et de capitaux ;

La première est dite « spécialisée » : elle a conduit à la partition du monde entre pays riches et pays pauvres. La seconde est dite « capitaliste » : à partir du XIX siècle, elle inscrit les stratégies impériales de certains Etats européens dans une dynamique de stagnation économique ;

La première est dite « mercantile » : elle décrit la forme qu’a prise l’action coloniale en régime capitaliste. La seconde est dite « spécialisée » : à partir du XIX siècle, elle a permis de créer les conditions de la division internationale du travail, source de croissance économique continue ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Ces textes ne sont nullement des textes religieux. Cherchant à fonder la notion d’universalité en droit, ils visent une norme morale indépendante de toute tradition religieuse et ne défendent aucune révélation. Ils assurent néanmoins la liberté des cultes ;

En conséquence, ces textes sont de nature religieuse. D’ailleurs, la façon dont ils sont vénérés par différents rituels politiques efface toute différence réelle entre religion et politique ;

Ces textes ne sont pas pour autant des textes religieux. S’ils cherchent à fonder la notion d’universalité en droit, ils différent des textes religieux en se référant à des mythes fondateurs et en assimilant autonomie morale et croyances traditionnelles ;

Pour autant, ces textes ne sont pas des textes religieux. S’ils cherchent à fonder la notion d’universalité en droit, ils entretiennent un rapport de continuité avec les traditions religieuses, mais sur un plan culturel exclusivement. Ils ne défendent ni mythe, ni expérience de foi et interdisent la liberté des cultes ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

La séparation du pouvoir et de celui qui l’exerce, la pratique de la double souveraineté (interne et externe) et l’absence de toute référence à la violence ;

La décentralisation de l’appareil administratif, le monopole du prélèvement fiscal mais la mise en concurrence des acteurs en charge de pratiquer la violence de façon légitime, opposant agents privés et agents publics ;

Le monopole du prélèvement fiscal, l’existence d’un appareil administratif décentralisé, la fusion du pouvoir et de celui qui l’exerce ;

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Le monopole de la violence physique légitime, la pratique de la double souveraineté (interne et externe) et l’existence d’un appareil administratif ;

Considère le « devoir de mémoire » comme une forme mémorielle insuffisante, car placée sous la tutelle de corporations privées. Le travail de mémoire est le fruit du travail des historiens, qui permettent à une nation d’accéder à une mémoire de qualité supérieure

Considère le « devoir de mémoire » comme une forme mémorielle objective, dont il s’agit de compléter les ambiguïtés par la réflexion académique. Le travail de mémoire est la manière dont l’économie et la sociologie contribuent au renouvellement des théories de la mémoire

Considère le « devoir de mémoire » comme une forme mémorielle objective, dont il s’agit d’examiner les prolongements économiques et sociaux. Le travail de mémoire est la façon dont la mémoire d’une société se reflète dans ses activités de production et de distribution des richesses

Considère le « devoir de mémoire » comme une forme mémorielle insuffisante, car placée sous la tutelle d’un Etat. Or la mémoire suppose de considérer les citoyens comme des sujets éthiques, capables de produire et de s’approprier la mémoire collective. Le travail de mémoire décrit ce processus continuel de « reprise » de la mémoire par les citoyens dans leur diversité.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

... dont le territoire est défini. Contrairement à l’ethnie, elle ne peut prétendre à aucune existence politique étatique ;

...dontleterritoireneconnaîtpasdelimitepropre.Celapeutl’aideràformeruneautorit é politique transnationale ;

... dont le territoire est défini. A l’instar de l’ethnie, elle ne peut prétendre à aucune existence politique ;

... dont le territoire ne connaît pas de limite propre. Cette notion n’a donc aucune utilité politique et relève davantage de normes culturelles.

Aucune proposition ci-dessus n’est vraie.

Origines : le protestantisme dès l’origine des Etats-Unis soutient le pluralisme religieux et la séparation de l’Eglise et de l’Etat

Malgré l’indépendance officielle, il y a interdépendance de fait entre l’Etat démocratique et la communauté religieuse. L’indépendance des deux registres n’est pas l’hostilité.

La religion fournit, via la communauté d’appartenance, ce que l’Etat « démocratique » ne peut pas fournir : des maximes de vie. La religion fournit une morale partagée (plus que des dogmes) et organise des communautés au sein de la société civile (par opposition à l’Etat).

Sans la religion, apparaissent, selon Tocqueville) les pathologies de la démocratie : l’atomisation de la société et ravalement matérialiste de la culture.

l'agriculture (champs, pêche, chasse, activités forestières)

l' industrie (extraction, transformation, production d’eau, de gaz, d’électricité...)

les services (banque, assurance, santé, éducation, transports, commerce)

l'agriculture (champs, pêche, chasse, activités forestières)

l'industrie (extraction, transformation, production d’eau, de gaz, d’électricité...)

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l'agriculture (champs, pêche, chasse, activités forestières)

l'industrie (extraction, transformation, production d’eau, de gaz, d’électricité...)

les services (banque, assurance, santé, éducation, transports, commerce)

Unité d’un appareil institutionnel d’Etat, d’un territoire ou d’une unité culturelle homogène.

Le propre de l’état nation ; création d’une culture et elle radie toutes les autres.

Il y a état nation s’il y a construction d’une éducation autre qu’on nous a appris.

Il y a état nation s’il y a construction d’une éducation telle que l'on nous a appris.

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